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3 entreprises sur la corde raide

Ce matin, ce n’est pas moins de 3 entreprises qui passaient au tribunal de commerce pour faire valoir leur plan de restructuration. La Papeterie de Raon, PTP Industry, et Gerbois, toutes 3 en redressement judiciaire, prévoient des licenciements, pour parvenir à sortir la tête de l’eau.

La Papeterie de Raon était venue déposer le bilan. Ce spécialiste du papier recyclé destiné à l’emballage alimentaire emploie 108 salariés. Elle a des commandes mais elle subit de plein fouet le coup de l’énergie et la crise européenne. L’entreprise déjà fragilisée est en prise à un redressement fiscal qui pèse lourd sur leur marge de manoeuvre. Le tribunal a prononcé une mesure de redressement judiciaire avec 6 mois d’observation et un point de situation le 19 novembre. Mais elle devra quand même passer par une trentaine de licenciements.

PTP Industry, un CA qui passe de 15 M à 11M€

PTP Industry compte 90 salariés. Depuis son rachat en 2008, elle a bâti sa stratégie sur 3 activités distinctes (la Fonderie, les Transmissions, les Réducteurs) dont les marchés et les clients sont différents. En 2012, la crise a impacté principalement l’activité « transmissions », fragilisant financièrement l’entreprise, qui de 15M€ de CA est passée à 11M€ aujourd’hui.

L’observation prolongée

« Nous avons proposé des solutions à forte valeur ajoutée, commente  Pierre Becker, un des 3 dirigeants, Le tribunal a prolongé la période d’observation jusqu’au 22 avril 2014. C’est une grande satisfaction car ça va nous laisser le temps pour améliorer la productivité et redynamiser l’entreprise. Ca va rassurer nos clients et nos salariés ». Un point intermédiaire aura lieu le 10 décembre.

15 licenciements

PTP Industrie garde le marché fonderie, où la concurrence est importante, mais les clients fidèlisés et elle développe les pièces en petites séries ou sur mesure qui fait sa singularité. Mais pour parvenir à rétablir l’équilibre, l’entreprise devra passer par une  quinzaine de licenciements. “Nous ne lâcherons pas sur les apprentis (10 actuellement) parce que c’est l’avenir“.

Leur donner leur chance

Tout est fait pour tenter de donner à ces entreprises toutes leurs chances de reprendre le dessus, pour ne pas alourdir le lourd tribut déjà payé par ce bassin d’emploi de Saint-Dié après la fermeture en mars de Transcom et la suppression de plus de 220 emplois.

Travailler dans une logique de filière

“les grands groupes se désengagent. Il est urgent de se mettre autour d’une table et de travailler dans une logique de filière, en mutualisant les achats de matière premières, la recherche et développement, l’export … L’allemagne y parvient parfaitement, pourquoi les PME françaises n’y arriveraient-elles pas ? Il y a une vraie valeur ajoutée dans les Vosges. Aucune entreprise ne fait le même papier et n’est directement concurrente. Il faut y aller !”, insiste Denis Scnabel, secrétaire générale de la CGT

Gerbois, encore une ?

Enfin, l’entreprise Gerbois de Saulxures-sur-Moselotte, dirigée par Patrick Durand-Smet, ex PDG de BIHR, fabrique des emballages en bois. L’entreprise est en redressement depuis le 3 mai 2012 et compte encore 39 salariés. Elle passait également ce matin mais pour l’instant, L’entreprise est en sursis jusqu’ 2 novembre. Elle devra mettre le paquet pour retrouver une situation d’équilibre.

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