Conflit avec le département – Ils soutiennent Aurélien Fréchin !
Aurélien Fréchin poursuit sa grève de la faim. Toujours aucun accord à l’horizon ! Damien Parmentier est venu confronter avec Maitre Stéphanie Picoche les méthodes de calcul, mais n’a pas voulu préciser où ça coinçait. 35 personnes étaient là pour soutenir Aurélien Fréchin dans son combat.
Le conseil départemental parle de financer 9h actives au lieu de 12h … mais Aurélien Fréchin n’est pas décidé à céder. La justice a tranché. Le département doit payer 12h par jour entre 2010 et 2014. “Je dois déjà perdre 2 ans de complément d’heures pour 20 000€ parce qu’il y a prescription, je ne perdrai pas plus !”, s’acharne Aurélien Fréchin.
Aurélien Fréchin ne s’alimente plus depuis lundi
Depuis lundi, il a cessé de s’alimenter. Il boit de l’eau et du thé, c’est sa seule nourriture. Bien soutenu, il résiste malgré la météo, mais jeudi, il accusait la fatigue ! “Il nous semblait mercredi soir qu’on approchait d’une solution, déclare Damien Parmentier, qui semble bien empêtré dans ce conflit. Maitre Picoche devait vérifier des éléments juridiques et nous fournir ces réponses aujourd’hui”.
Question de droits …
“Vous avez tout, rien n’a changé”, affirme Aurélien, lassé. “Absolument pas !” rétorque le directeur des services. Mais impossible de savoir de quels éléments il s’agit … “Une collectivité est sensée respecter la loi, je suis dans le droit “, tente Damien Parmentier. Aïe ! C’est le bâton pour se faire battre … “Et revenir sur un jugement prononcé, est-ce légal ?” renchérit Aurélien Fréchin.
Difficile dialogue social
“C’est lamentable ! Aucune humanité !”, déplorent les soutiens. “Je vous fais une proposition chiffrée ce soir, s’engage Damien Parmentier, avant de tourner les talons, et si l’on ne trouve pas de solution, on retournera devant le tribunal et on demandera une médiation”. Fin de la négociation pour aujourd’hui, mais de plus en plus de gens ne comprennent pourquoi le conseil départemental n’exécute pas tout simplement la décision de justice.
Date butoir du 30 mars
Une mise en demeure a été déposée en novembre 2016. En réponse, la collectivité a fait une proposition à 28000€ fin janvier sur les 53 000€ demandés, que n’acceptent évidemment pas Aurélien Fréchin. “Jeudi 30 mars, c’est la date butoir, si nous n’avons pas de réponse satisfaisante, nous déposerons une requête en justice”, annonce Maître Picoche, qui ne voit pas bien ce qu’attend le département, ni ce qu’elle peut fournir de plus …
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