Animation – 19e Vendanges au château
Les 1ères vignes ont 20 ans, mais l’engouement reste. Dimanche, une cinquantaine de personnes se sont relayées pour cueillir leur seau de raisins.
Sécateur en main, petits et grands se déploient dans la vigne au pied du château. Les seniors y sont aussi malgré la pente. On coupe un peu, on grignote avec plaisir. Les grains sont sucrés et juste acidulés, un régal. Après s’être battus avec la montée, avoir glissé d’un plan à l’autre, c’est la pause du seau plein et en récompense, la dégustation sous le soleil. Pourquoi bouder les petits plaisirs ? Alors noir ou blanc ?
Une petite fille saisit son sécateur à deux mains. C’est quand même dur ! Papa veille et intervient.
Une fois sa récolte faite, c’est la descente à la ferme. Un pressoir manuel est installé dans la cour et vous pouvez savourer le jus de raisin pressé. Les habitués le savent et passent par le château après leur randonnée, histoire de boire un petit coup.
D’autres tombent dessus au hasard de leur balade et s’en félicitent.
350 litres pressés et offerts
Les vignes sous le château ont 20 ans. « En 1990, c’était une forêt, on l’oublie, raconte jacques Grasser, adjoint à la culture. On a l’impression aujourd’hui que ça a toujours été comme ça. Mais non ! On a commencé par débroussailler pour dégager la muraille. Puis on s’est interrogé : que pouvait-on faire de ce talus ? Il ne fallait pas que ça ravine. On a décidé d’y mettre de la vigne. Avec ses racines profondes, elle tiendrait la terre, on aurait un coteau habillé et ça créerait une animation intéressante ».
Ils ont planté du Gamay et du Chardonnay et les jardiniers du château ont appris à entretenir, puis tailler des vignes.
La vigne du bas est plus jeune. Elle a 12 et 10 ans. Lundi, des écoles maternelles et des CP y feront les vendanges.
Les vignes du château compte 900 pieds et dans l’après-midi, 350 litres sont pressés et bus par les passants. « Nous avons fait une fois un essai de vin mais il avait gelé et le vin ressemblait à un gris de Toul très raide. Ce n’était pas concluant. Mais on arrivera à faire un jour une cuvée du château », affirme Jacques Grasser.
