BIHR en sursis
L’entreprise qui compte actuellement 160 salariés, a fait la demande d’ouverture d’une procédure de sauvegarde, pour permettre sa réorganisation pour la poursuite de l’activité économique. Le plan de sauvegarde de l’entreprise pourrait nécessiter la suppression d’une soixantaine de postes.
Mercredi, une réunion du comité d’entreprises devrait étudier la question.
Les salariés présents voudraient en savoir un peu plus car pour eux, toute cette négociation juridique est opaque. Ils ne veulent pas entrer dans les subtilités économiques et juridiques. Ils attendent surtout de savoir, s’ils vont pouvoir continuer, combien de temps et si leur emploi est sauvé ou non.
Les nouvelles ne sont pas optimistes, mais tant que l’entreprise n’est pas liquidée, elle poursuit son activité. Ce qui laisse un peu de temps pour tenter de dégager une solution.
Les salariés de TRW et Cimest, deux entreprises menacées de liquidation étaient venus soutenir leurs collègues et montrer leur solidarité. S’unir pour l’emploi sur le bassin permettra peut-être d’en sauver une partie.