CGT Raon-l’Étape – Réunir les acteurs et les élus pour sauver les emplois du bassin

Vendredi, c’était l ‘AG de l’Union locale CGT. Entre PTP Industry, la papeterie et la petite derniere, Docapost, les emplois s’en vont et l’activité quitte le bassin. La CGT a décidé de provoquer une rencontre avec les dirigeants, les élus et les délégués des entreprises du secteur pour tenter de trouver des solutions.

Le bassin déodatien est celui qui souffre le plus des fermetures et du chômage. La CGT ne veut pas regarder les cantons mourir. « Nous voulons conserver des emplois, avoir des solutions et trouver ce qui peut faire venir des entreprises », défend Sandra Blaise, responsable du secteur pour la CGT.

Encore des emplois supprimés !

Avec Transcom, c’est déjà plus de 220 emplois qui ont été supprimés. PTP industry en est à sa 2e restructuration depuis son rachat en 2008 et va licencier une quinzaine de personnes pour tenter de sortir la tête de l’eau. La papeterie de Raon part sur une trentaine de suppression pour tenter d’équilibrer ses finances.

Fermeture de Docapost

Et dernièrement, La Poste vient d’annoncer à ses salariés la fermeture de sa filiale DOCAPOST pour les premiers mois de 2014, qui s’occupait de la mise sous pli des mailings directs (pour Yves Rocher essentiellement (80% de l’activité), qui voulait externaliser cette fonction et à qui elle avait racheté l’entreprise). Surprise pour tous ! Et désespoir… Le bassin bat tous les records de chômage !

Garder l’emploi sur place

La Poste n’a pas trouvé d’accord lors de la renégociation du contrat, mais promet de reclasser les 31 salariés de Docapost dans des structures de La Poste.

Mais les syndicats veulent garder l’emploi sur place. « Où vont devoir partir les salariés ? Dans un autre département ? », s’interrogent-ils.  Un reclassement hors du département ne fait l’affaire ni des salariés ni du Bassin. Les salariés ont demandé à rencontrer le maire de Saint-Dié, Christian Pierret, le conseiller régional du secteur, Jean-Marie Lalandre et le conseiller général, Roland Bédel.

Prendre le taureau par les cornes

La CGT pour sa part veut prendre le taureau par les cornes et provoquer dans les mois qui viennent, une table ronde pour étudier des solutions possibles pour garder les emplois du basin et surtout faire venir d’autres entreprises.

Des sections multi-professions

Du fait de la perte d’emplois, les sections locales du syndicat manquent de militants. Pour  pallier cette évolution, la CGT pense constituer des structures multi professionnelles qui négocieraient avec les patrons, pour que les salariés aient les mêmes droits partout.

 

 

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