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Demain à Bruxelles : Ensemble pour l’emploi !

La CFDT, la CFTC, la CFE-CGC et l’UNSA s’engagent aux cotés des syndicats européens. Des délégations seront demain à Bruxelles, pour revendiquer que l’emploi soit une priorité dans les politiques européennes, et plus particulièrement l’emploi des jeunes.

 Aujourd’hui, le chômage dépasse 10% de la population active. En décembre 2012, 6 millions de jeunes de moins de 25 ans étaient au chômage dans l’Union européenne. « Les contrats qu’ils peuvent décrocher, riment avec précarité, problèmes de logement et de protection sociale, relève Françoise Favet, secrétaire de l’UDCFDT. Nous, partenaires sociaux, nous avons un rôle à jouer ».

La CFDT, CFTC, CFE-CGC ont signé l’accord du 11 janvier sur la sécurisation de l’emploi. « L’UNSA ne l’a pas fait, parce qu’elle n’en avait pas le droit, autrement, nous l’aurions signé  », assure Stéphane Daval, UNSA. « Cet accord apporte des garanties aux salariés et permet de lutter contre la précarité, mais ce n’est pas suffisant !», estiment-ils.

Un cadre européen

Ces 4 syndicats appellent de leurs vœux une harmonisation du cadre social, éducatif, et de la formation en Europe.  A la veille du sommet européen du 14 et 15 mars, ils rejoignent la confédération européenne des syndicats pour réclamer que l’emploi figure au 1er plan des politiques européennes.

Demain à Bruxelles, une délégation demandera aux chefs d’État de desserrer le calendrier de retour à l’équilibre budgétaire, pour investir sur des mesures pour l’emploi et la formation.

La formation, un investissement gagnant

« Nous savons que dans les Vosges le salaire moyen est inférieur au salaire moyen national, souligne Stéphane Daval. Donc, les Vosgiens favorisent des études courtes et sur place, pour ne pas payer l’hébergement ou le transport. ». Il plaide pour une différenciation des territoires et regrette que les grandes entreprises ne prennent pas plus d’apprentis, pour les préparer, comme en Allemagne, à remplacer un senior qui sera bientôt en retraite. « Quand on est dans une course à la rentabilité comme en ce moment, la formation est la variable d’ajustement, car c’est du temps et de l’argent, constate Hervé Morel, CFE-CGC.  Mais les jeunes sortent avec des formations qui ne correspondent pas à la demande des entreprises ».

Enrayer le chômage et la précarité des jeunes

Anticipation, projections à 5 ou 10 ans, passerelles entre les modules de formation, polyvalence, il est nécessaire de repenser un système qui n’est plus adéquat.

La confédération européenne des syndicats tire la sonnette d’alarme ! « La situation de l’emploi est intolérable. Il est urgent de changer de cap ! Il faut tout faire pour enrayer le chômage et la précarité des jeunes ».

Au menu de ce futur cadre européen, des mesures qui préviennent l’abandon scolaire, améliorent l’orientation scolaire, garantissent la création d’emplois de qualité et pérennes, et assurent le financement d’initiatives via le fonds social européen d’investissement. De toute façon, ne rien faire coûte beaucoup plus cher.

 

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