Regarde voir – Arrêt sur images !

L’image domine notre société. Et on l’a dans la poche à longueur de temps sur son smartphone. Il devient indispensable d’en maîtriser les codes et d’en faire une lecture critique. C’était le but de cette journée “Éducation à l’image” proposé par le Centre régional de documentation pédagogique mercredi au Centre des Congrès.

Les enfants naviguent à l’aise, les adultes, un peu moins. Ce mercredi, plusieurs ateliers proposent de plonger dans cet univers du visuel, de l’image d’Épinal aux dernières technologies multimédias.

Créer une image ou l’utiliser

Enseignants, animateurs, professionnels, parents et enfants, peuvent se frotter aux divers ateliers de fabrication ou d’analyse de l’image. Une journée complète pour s’y consacrer et plus de 300 enseignants venus de  toute la Région.

Reportages en direct

La promotion multimédia de l’IUT de Saint-Dié est sur le pied de guerre pour suivre la journée en reportage  et diffuser en direct. “L’éducation à l’image concerne les adultes qui se sentent complètement dépassés par une expression que leurs enfants maîtrisent beaucoup mieux qu’eux“, commente Annabelle Soudière, directrice du CDDP d’Épinal.

Mobiles tout schuss

Conférences et ateliers se complètent pour parler de l’utilisation éducative des tablettes, smartphones ou autres mobiles. Dommage que les façons de l’aborder restent encore fort magistrales ! En ouverture des débats, un documentaire sur la grande guerre réalisé avec les 45 productions des collégiens et lycéens. Une bonne façon d’aborder le sujet. Un seul thème, 45 façons de le traiter, 45 rendus différents assemblés en une production cohérente.

Critique pas crédule

Image vraie ou trafiquée ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle illustre ? Quel est le message ? Sur quel site dois-je enquêter ? A quoi reconnait-on un site fiable ?
L’image est partout. On la voit, on la regarde, on l’utilise, on la fabrique, on la partage. Elle change la façon d’aborder le monde. L’interactivité révolutionne l’ère. L’école, les loisirs, mais aussi les structures et les entreprises doivent s’adapter !

L’art Bus, une autre façon d’aborder l’image

Un bus obscurci, intrigant !  Vous passez la porte et il faut vous munir de lampe avant de passer dans l’antre. Couloir grotte habité par un serpent mythique à 2 têtes, vous découvrez l’oeuvre à la lueur de votre lampe par petits cercles. Homo Graffos de Vince et Saïmone vous plonge dans l’abime de la découverte. Il y en a partout, il y en a dessus, dessous. Il y en a pour des heures.

Histoire urbaine

En quelques minutes vous recevez une combinaison de formes, de  couleurs, de sujets et d’écritures que vous essayez de décrypter, d’assembler, de lier. Il y a plein de queues et de têtes, des yeux qui vous narguent. Le ventre du dragon est prolifique. Vous partez pour un voyage onirique. Sur l’oeuvre originelle des artistes, chacun peut laisser sa trace, son dessin, sa signature, sa marque.

Histoire au long cours

L’histoire urbaine se renouvelle sans cesse et vous suivez son cours  avec ses étroitesses et ses largesses. Homo graffos est visible jusqu’au 28 octobre puis l’oeuvre sera découpée et vendue au prix que vous voudrez y mettre.

Le concours Gupix

23 jeunes concourent. Concentrés sur leurs ordinateurs, ils manient la souris avec allégresse. Ici, elle n’est pas forcément verte, mais elle court ! L’outil, ils le maîtrisent et viennent ici pour créer leur image. Chevaliers ou princesse, ils chevauchent leur animal imaginaire et en 2 clics, 3 applications, ils font jaillir l’oeuvre fantastique lovée dans leur imaginaire.

Les futurs Pro aussi

Les Pro des écoles d’art  s’y sont collés aussi. Ils ont plongé Le sujet leur a été remis à 21h pour un rendu à 9h. Toute une nuit dans le clair obscur des futaies !

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