La prison semble en ébullition, non pas par des affrontements, mais par l’afflut de forces de sécurité qui ont préféré anticiper une révolte. Les sruveillants sont en grève depuis une semaine. Il semble que les détenus en aient assez et qu’ils aient mis le feu dans le couloir qui dessert les cellules du 1er étage.
Les équipes de police de Saint-Dié et Remiremont sont venues en renfort. Les gendarmes des 3 compagnies ont été également mobilisés ainsi que les équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS). Le procureur de la République, Étienne Manteaux et le directeur de cabinet du préfet se sont rendus sur les lieux. Vu le contexte, il n’est pas question de laisser dégénérer une rébellion.
Quelques détenus se rebellent
Il semble que quelques détenus privés de visites du fait du mouvement de grève des surveillants aient eu du mal à supporter la privation sur la durée. Ils ont décidé de se faire entendre en hurlant leur mécontentement, leur sentiment d’injustice et en faisant du bruit avec tout ce qui pouvait résonner. Il n’y avait pas de blessés.
