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Gérardmer – Les salariés de SNWM en grève

Depuis ce matin, à l’appel de la CGT, les salariés de SNWM, équipementier automobile du groupe FSD sont en grève, comme 8 autres sites (sur 11). Ils veulent une augmentation de salaire de 50€  pour tous.

2 réunions du Comité central d’entreprise n’ont pas suffi pour parvenir à un accord sur les augmentations de salaires. Les salariés veulent 50 € de plus pour tout le monde. La direction n’accepte que 0,5% d’augmentation. (7,5€ pour 1600€ brut). Elle prétend ne pas pouvoir aller plus loin avec la crise.

Le site de Gérardmer s’est mis en grève comme 8 autres sites du Groupe. Le mouvement a démarré hier pour 5 d’entre eux.

Grève illimitée

Aujourd’hui, les SNVM de Gérardmer, 90 salariés,  bloquent toutes les expéditions, entrées comme sorties. Ils sont en grève illimitée et attendent que la direction veuille bien revenir à la table de négociation.

90% des salariés de l’équipe du matin ont suivi la mobilisation, 60% sur l’après-midi, et toute l’équipe de nuit.

Prioriser les salariés

« Le groupe compte 2300 salariés, explique Lamia Begin, déléguée CGT. Il y a eu deux négociations précédentes. 5 ruptures conventionnelles négociées avec une indemnité de 46 000€ et 1 plan de mobilité pour 43 personnes avec un dédommagement de 40 000€. Donc de l’argent, il y en a ! Il suffit de le répartir autrement et d’accepter de rémunérer ceux qui produisent ». D’autant plus que les commandes ne manquent pas en ce moment. « On cumule les heures supplémentaires et on travaille avec des intérimaires»,

Le Savoir faire s’en va

Même si l’usine de Gérardmer a un savoir faire spécifique sur le profilage absorbant élastique des pare-chocs de la Peugeot 3008, les salariés ont la désagréable impression que la direction commence progressivement un transfert de compétences . « Le Savoir faire s’en va et des usines ouvrent à l’étranger, en Tchéquie, en Turquie, au Maroc et en Espagne, relève encore Samia Begin. Il n’y a pas de plan social pour l’emploi, rien qui se voit ou qui alerte, mais un jour ils nous diront qu’ils sont obligés de fermer l’usine parce qu’elle n’est pas rentable ».

 

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