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Granvillers – Rama Yade rencontre les Vosges qui osent !

Invitée par le réseau de femmes EST’elles executive, Rama Yade était à l’Écrin à Grandvillers ce mercredi soir dans le cadre de son tour de “la France des oubliés”. Candidate à la Présidentielle 2017, indépendante des partis, elle veut faire basculer la France “du bon coté” et appuie son projet sur le terrain. Il lui reste une centaine de parrainages à trouver.

Les Vosges qui osent, c’est Laetitia Divoux, propriétaire depuis 2 ans de l’hôtel restaurant l’Écrin, qui accueillait la rencontre. Elle a dû faire de gros travaux de rénovation pour lui redonner tout son lustre. “C’est très dur, reconnait-elle, je n’ai pas pu me verser de salaire depuis 2 ans, mais j’y arriverai ! “. C’est cet engagement, cette niaque que Rama Yade vient chercher. La France des femmes qui aplanissent les obstacles pour décrocher leur rêve !

Une femme qui ose

La niaque, Krista Finstad-Milion l’a aussi. Elle a cofondé le réseau EST’elles executive. Quand dans une formation dédiée aux futurs décideurs, elle s’est aperçue que sur 20 étudiants, il n’y avait qu’une femme, “J’y ai vu un réel problème !”, explique-t-elle. EST’elles executive résaute pour y remédier et a invité “une femme au parcours de combattante“.

Des femmes engagées

“Ces 2 femmes sont inspirantes, commente Rama Yade. Vous êtes un exemple dans cette société, où les gens baissent les bras. A travers l’engagement de ces femmes, dans cette vallée des femmes maires, vous avez trouvé des solutions pour revitaliser les communes rurales. Vous en portez les intérêts 24h/24 pour des émoluments qui nous font honte”, pointant un dysfonctionnement du système.

Des merveilles avec des bouts de ficelle

“Dans une période difficile, j’ai acquis la conviction qu’on ne peut plus tout attendre de l’État, poursuit-elle. Les Français l’ont compris aussi. Ils se sont dit : “on va le faire” et mieux que les services publics qui ont failli, mieux que les ministères. Si la France continue à tenir, c’est grâce à cette dynamique ! Ce qui m’intéresse, c’est la France des oubliés, la France des combattants et des combattantes qui font des merveilles avec des bouts de ficelle”.

Se saisir des moyens d’agir

“La parité, ce n’est pas le problème des femmes, c’est une question de démocratie, poursuit-elle. Il faut soutenir ces entrepreneures qui se battent pour maintenir l’activité sur leur territoire. Les territoires ruraux forment une minorité, mais mis bout à bout, ça devient une majorité. On peut être tenté de jeter le bébé avec l’eau du bain et faire preuve d’un pessimisme fataliste mais je ne veux pas subir ma vie ! Tout est décidé par les responsables politiques qu’on élit. Il faut se saisir des moyens d’agir dans notre démocratie. C’est pour ça que je m’engage”.

Le monde attend un message fort

La France a une spécificité. On en attend l’universalité, les Droits de l’homme, la culture. 2017 ne sera pas une année comme les autres. C’est la fin d’un cycle. Le monde nous regarde et attend un message fort”.  La culture, Annie Tremsal-Garillon veut en parler. Elle aussi s’engage pour l’ouverture au monde. “Les candidats à la Présidentielle, ne parlent presque pas de la culture. Quelle place tiennent la culture et l’art dans votre projet ?” interroge l’artiste plasticienne.

La France sans la culture n’est pas la France !

“C’est par la culture que la France passe son message au monde, déclare Rama Yade, mais la culture a été soumise à des finalités comptables. L’intermittent ne crée pas seulement quand il se produit. Il a besoin de conditions favorables pour créer. Contrairement aux autres, je pense que L’État devrait gérer ce dossier“.

La culture, ça s’apprend

Elle évoque la francophonie qu’on devrait sortir du ministère des affaires étrangères pour celui de la culture, “parce que les Français ne savent pas ce que c’est“, imagine la création d’un Erasmus francophone et d’une université en Afrique. “La culture n’est pas que pour une élite, défend-elle. La culture, ça s’apprend, ça se travaille. Je crois à une politique petite salle un peu partout. Mais on ne sacrifie rien à l’exigence”.

Reprendre un leadership mondial

Avec enthousiasme et détermination, Rama Yade décline son projet. On sent une réflexion, une certaine maturation, une volonté de répondre aux diverses problématiques. “Je ne veux pas que Marine Le Pen soit au 2e tour ! lance-t-elle. C’est lâché et ça a l’avantage d’être clair ! Elle sera une alternative aux partis pour contrer le FN. “Nous n’avons pas de raison de lui abandonner le patrimoine national qu’est la démocratie ! La révolution en France passe par le terrain, par le mouvement des citoyens et par le territoire. La France doit reprendre un leadership mondial pour peser face à l’axe Trump-Poutine”.

Les maires sont les gardiens du pluralisme de la démocratie

Un discours qui a séduit le maire de Pleuvezain, Denis Rolin, qui invite les maires à parrainer Rama Yade.  Elle a été secrétaire d’État aux affaires étrangères et aux droits de l’homme de 2007 à 2009, puis chargée des sports en 2010. “Être indépendant permet d’avoir la liberté de dire les choses et de mettre le doigt sur les tabous, remarque-t-elle. L’inconvénient, c’est que nous devons aller au devant de chaque élu pour le convaincre. Les maires sont gardiens du pluralisme de la démocratie. Pleurer après coup parce que les dotations baissent ou parce que les maires ruraux ne sont pas représentés, ne sert à rien, qu’ils agissent maintenant ! Le processus a commencé”.

De l’audace !

Rama Yade a obtenu 400 promesses de parrainage sur les 500 nécessaires, et pour l’instant, ce ne sont que des promesses … “Quand on est élu, on se retrouve exposé, “à poil”. Il faut décider, trancher. On n’est pas forcément aimé, mais en France, le maire d’une commune de 37 habitants a la même voix que le maire de Paris, ce n’est pas rien !”, souligne Krista Finstad-Milion. “Être candidat, c’est long, fastidieux, c’est 4000km pour aller au devant des français, conclut Rama Yade, mais la France, ça se mérite !

http://www.lafrancequiose.fr/

 

B.Boulay

Journaliste, c'est mon job ! J'aime les rencontres qu'il suscite, la diversité des milieux où il nous mène, les enjeux qu'il explore. J'apprécie le jeu de fil de fériste de l'éthique, qui parfois nous complique bien la vie... Après plus de 15 ans d’actualités locales, ACTU 88 est né. L’essentiel en toute simplicité. ACTU 88, c’est un journal indépendant, une aventure, un regard. C’est l’histoire d’hommes et de femmes qui donnent du sens à des projets. C’est la vie d’un territoire face aux enjeux de l’avenir. Faites-en un favori et contactez-moi ! ACTU 88 sera ce que vous en ferez ...

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