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Guerre 39-45 – Le D-Day raconté, ils y étaient !

80 Collégiens et lycéens ont profité du témoignage de 2 déportés André Boban et Roland Thomas, invités par le Centre départemental de documentation pédagogique à la bibliothèque d’Épinal. Une façon de rendre vivante cette période de la guerre qui s’éloigne et pourrait se perdre.

Ils racontent qu’ils n’avaient presque pas d’eau, pas de savon, pas d’hygiène. qu’ils ont gardé leur tenue du début à la libération le 3 mai 1945. Roland Thomas a rejoint le maquis de Grandrupt pour défendre son pays et fuir le service du travail obligatoire. Mais 220 d’entre eux ont été déportés.

Pas d’hygiène, la faim, les travaux forcés

Ils disent la vermine, les poux, les cheveux qui tenaient avec le béton qui avait giclé et qu’on ne pouvait plus couper tellement ils étaient raides. Ils évoquent la faim qui les tenaille tous, les travaux forcés, les chantiers monstrueux, les wagons de bétons pour construire les bunkers, jour et nuit sans arrêt.

Il n’y en a plus guère

Ils parlent de commandos… En face, les lycéens sont silencieux.  Ils savent tout ça par les livres d’histoire et les films, mais là, des hommes en parlent, devant eux. Ce n’est plus abstrait ! Les mots ont un visage, une souffrance qu’ils dévoilent pudiquement. “Il faut vous dépêcher, commente Roland Thomas. car des survivants de la guerre, il n’y en a plus guère !”.  Il est né en 1921.

Ce qu’on a envie de savoir

On peut mieux comprendre, s’imaginer leur enfer“, remarque une élève. “On a le sentiment d’être plongé directement dans leur vécu“. “C’est tellement dur qu’ils ont du mal à en parler”, poursuit une troisième. Une approche plus concrète qui leur fait toucher du doigt une histoire qu’ils ne connaissent que par les livres.  “On peut leur demander ce qu’on a envie de savoir“. Et ce que les élèves d’aujourd’hui veulent savoir c’est “Comment ces hommes ont pu vivre avec ça, au retour dans leur famille“.

Éviter une autre guerre

Et le cheminement se fait avec la situation actuelle : “Quand on entend ces témoignages, on espère n’avoir jamais à vivre une autre guerre...”. “Surtout avec les technologies modernes, c’était tellement horrible avec peu“… Ils n’osent même pas imaginer ce que pourrait donner une guerre demain !

 

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