31 décembre – La nuit leur appartient !
Éric Requet secrétaire général de la préfecture, a fait la visite traditionnelle des secteurs d’astreinte pour la sécurité. Au programme, Commissariat d’Épinal, Gendarmerie du groupement des Vosges et le SDIS à Golbey.
Depuis les attentats, la sécurité est renforcée. Les patrouilles veillent pour la fermeture des boutiques, vérifient que tout est calme sur les sites Seveso. Les rondes sont multipliées. Les effectifs sur le qui vive prêts à intervenir.
Une intervention toutes les 40mn
Dans la salle de gestion des appels au Commissariat, Pascal est à l’oeuvre. Pour l’instant, la soirée est plutôt calme. “Il y a 60000 appels par an mais les 3/5 ne nécessitent pas une intervention. On enregistre une intervention toutes les 40mn en moyenne, 12000 par an“. Seul chef opérateur à cette heure de la soirée, la tâche peut se compliquer si les appels se multiplient. C’est lui qui gère les équipes de terrain, leur indique où se rendre, pourquoi, le type d’intervention, l’état de la situation à gérer…
Bientôt un nouveau système numérique géolocalisé
“Il représente le directeur de la sécurité et a autorité à intervenir en mon nom”, confirme Michel Klein, directeur de la sécurité publique. Bien sûr, pour être à ce poste, il faut une expérience du terrain conséquente. Et en 2017, il est prévu de remplacer la carte papier par un système numérique de géolocalisation pour gérer plus facilement les équipes d’intervention.
Effectifs renforcés au petit matin
Un système qui existe déjà à la cellule opérationnelle de la gendarmerie. 40 patrouilles sont sur le terrain et 180 effectifs mobilisés. Les petites icônes qui les représentent évoluent sur la carte pour un suivi en réel. “Les effectifs vont être renforcés pour les heures de sortie des boites de nuit et le petit matin, heures de rentrée après la fête”, précise le colonel Schoener, commandant de groupement.
Que 40 interventions à 20h
Au SDIS, la salle radio se trouve à coté de la salle du 15 qui gère les urgences médicales. Le médecin essaie de préciser les symptômes et de faire un premier diagnostic pour gérer l’intervention. A Gérardmer, un infirmier des pompiers fait ce premier travail en attendant l’arrivée des secours et des équipes spécialisées ou pour les orienter plus précisément. “Nous avons 74 interventions en moyenne par jour, détaille le commandant Thibaut Dupuis. Aujourd’hui vers 20h, il n’y en avait eu que 40″.
Des équipes mobilisables en 10 minutes
A 20h, s’effectue le changement d’équipe. Un nouveau chef de salle, s’installe avec 2 opérateurs et 1 opérateur radio. 300 pompiers sont mobilisables en 10 minutes en cas de besoin et 1000 en moins de 2h si le problème nécessite des effectifs renforcés.
