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La situation de MVM alerte l’UDCGT

Lundi, Bernard Thomassin de l’UDCGT et deux membres du Comité d’entreprise, Pascal Ferrard et Xavier Renia, évoquaient leur inquiétude pour l’avenir de MVM (du Groupe Parisot), qui fabrique des meubles à Mattaincourt.

 

L’annonce de la mise au chômage partiel de 83 salariés pour une durée de 2 mois jusqu’au 21 décembre a ravivé les craintes des salariés syndiqués. Ils évoquent un cumul de signes de mauvais augures.

Le marché en baisse et les commandes qui chutent, ont provoqué cette mesure de chômage partiel. « Mais le site de Saint-Loup-sur-Semouse que le groupe Parisot vient de racheter, fait des heures supplémentaires, constatent les délégués, dépités. On nous dit que c’est pour finir des commandes antérieures, mais l’intérêt d’un groupe, c’est de pouvoir  répartir l’activité sur les divers établissements. Seule 1/3 de l’activité ne peut pas être déplacée ». Ils évoquent également l’abandon d’un gros projet de fabrication de cuisines montées ou d’une machine de découpe d’ogives prévue pour 2013 dont le financement n’est pas bouclé.

Nous fabriquons de moins en moins

En 2011, lorsque le groupe Windhurst industries a racheté le groupe Parisot, il  faisait miroiter l’attractivité de ses marchés export et particulièrement son implantation sur le marché asiatique. « Mais nous n’avons gagné aucun marché à Mattaincourt, regrettent les délégués. Au contraire, nous fabriquons de moins en moins de cuisines et salles de bain ».

Ils parlent d’une perte de chiffre d’affaires de 4M€.

Les délégués ont proposé de substituer au chômage partiel, une mesure d’activité partielle de longue durée.(APLD)

Activité partielle longue durée

L’entreprise contrainte de réduire son activité, signe avec l’État une convention, pour que ses salariés bénéficient d’une indemnisation en compensation de la perte de salaire qu’ils subissent. Ils touchent 75 % de leur rémunération brute.

En contrepartie, l’employeur s’engage à maintenir dans l’emploi les salariés pendant une durée égale au double de la durée de la convention. Il doit aussi proposer à chaque salarié, un entretien individuel pour examiner les possibilités de formation. Ces formations sont effectuées pendant les heures chômées. Pendant ces périodes de formation, le montant des indemnités horaires est porté à 100 % de la rémunération nette du salarié. « Ce dispositif aurait eu le mérite de restaurer la confiance des salariés dans l’entreprise, puisqu’elle aurait fait le choix d’un dispositif qui garantissait l’emploi », défendent les cégétistes. Mais cette mesure n’a pas été retenue. Ce qui leur fait craindre le pire pour la pérennité des emplois. Ils ont sollicité l’aide du Conseil général et ont demandé un rendez-vous auprès du conseil régional.

Les délégués sont inquiéts pour la pérénité des emplois

 

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