Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.

Le Musée de l’image d’Épinal vise un autre palier !

Le musée a fêté l’année dernière ses 10 ans. Il lui a fallu ce temps-là pour asseoir son positionnement et gagner la reconnaissance. Aujourd’hui, il poursuit sa route et aborde le 2e palier.

Au commencement, « Le projet novateur a été d’allier un musée public à une société privée, l’imagerie, une des plus vieilles entreprises de la ville, pour créer la cité de l’image », rappelle Michel Heinrich, Député maire d’Épinal.

Dans le territoire de la cité des images

Il aura fallu 10 ans pour inscrire ce nouveau concept dans un territoire, celui de la cité des images. Aujourd’hui, le musée de l’image a sa place au niveau national et international, un fonds d’images numérisées à la hauteur et pécificité spinalienne, il met en corrélation l’image traditionnelle et des œuvres contemporaines, qui s’interpellent mutuellement.

Des parcours adaptés à des publics diversifiés

Il lui aura fallu 10 ans pour construire sa stratégie, ancrer une collaboration avec l’école d’art, éditer quelques livres (18), et offrir des parcours bien adaptés à des publics diversifiés. Les familles y ont trouvé leur place à travers les nombreuses animations ludiques.

Une visibilité

« Nous avons acquis un espace de visibilité, se réjouit Martine Sadion, conservatrice du musée de l’image, fière d’annoncer 45 000 entrées payantes à l’année, dont 31 000 pour le musée. « Le musée n’était pas réclamé par les habitants, observe Michel Heinrich, maire d’Épinal. Aujourd’hui, les Spinaliens y  sont attachés ».

Des images qui changent tous les 4 mois

Avec une salle permanente où les images changent tous les 4 mois pour des raisons de conservation,  une dizaine d’expositions temporaires par an, et même un chemin des images le long des quais, qui s’extériorisent, les images font partie du paysage.

Des rencontres de l’image qui s’affirment

Le temps fort des Rencontres de l’image prend également de l’ampleur et du dynamisme. En 2015,  il se prolongera sur 4 jours au lieu de 2 jours et intégrera un programme pour les enfants. Il est question de mettre en valeur la spécificité de la ville en organisant des visites d’entreprises dédiées à l’image.

Une équipe réduite mais motivée

« Nous avons une page Facebook, des visites virtuelles sur le web et une équipe réduite de 20  équivalents temps plein et 6 agents d’accueil et guides que nous avons formés », détaille encore Martine Sadion. Des moyens encore modestes, mais optimisés.

Un travail de longue haleine

« Quand on entre une image, c’est un travail de longue haleine, poursuit Martine Sadion. Il faut la nettoyer, l’entrer dans la base, la photographier, la répertorier, tout ce travail de préparation est long. Il reste encore les 2/3 de la collection à inventorier. Et une image d’Épinal, ça peut être 16 vignettes à référencer ».

10 000€ par an pour les acquisitions

Le budget est de 800 000€ si l’on compte le personnel. « L’investissement annuel pour des acquisitions est de 10 000€, précise la conservatrice,  et de 7000€ pour la restauration. La restauration coûte très chère, mais elle est très bien aidée (jusqu’à 50%) ». La restauration d’une image petit format s’élève à 200€ environ.

Les musées lui empruntent des oeuvres

Le musée de l’image d’Épinal intéresse de plus en plus de chercheurs. Les autres musées lui empruntent des œuvres. C’est la preuve que sa reconnaissance progresse. « L’imagerie est de moins en moins considérée comme un art secondaire. Mais les images religieuses ou politiques n’ont plus rien à voir avec notre vie de tous les jours. Pour quelqu’un qui n’en a pas les clés, cela demande des explications ».

Des expositions communes pour la Lorraine

Pour 2016-2017, le Musée envisage de mettre en place avec les autres imageries, des expositions communes à toute la Lorraine.

Il y a de la vidéo, des mises en scènes, mais pour les scénographies 3D, il faudra attendre encore. Le musée valorise au mieux ses expositions, mais progresse par paliers. « Les visiteurs doivent être acteurs de leur découverte », défendent Anne Cadiou et Aude Terver, chargées du service des publics. Elles aident les enseignants à préparer leur visite et cherchent les images en rapport avec le thème choisi.

 “La vie encore …”

Dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, les six Musées de France des Vosges ont choisi de s’associer avec l’École Supérieure d’Art de Lorraine/Épinal et les éditions du Pourquoi pas ? pour un projet intitulé « La vie encore… » qui a obtenu le label Centenaire délivré par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale. Ces six musées ont choisi de vous emmener dans leurs expositions avec cinq personnages de l’arrière. c’est Mirecourt qui débute en avril.

– Mirecourt • Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises • le musicien
– Épinal • Musée de l’image • l’enfant
– Saint-Dié-des-Vosges • Musée Pierre-Noël • la femme
– Remiremont • Musée Charles Friry • le peintre
– Remiremont • Musée Charles de Bruyères • le peintre
– Épinal • Musée départemental d’art ancien et contemporain • le passant

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page