Maison du Bailli – Dom Garcia, encore jusqu’à demain !

Il faut aller très vite à la Galerie du Bailli, pour découvrir l’embrasement de couleurs de Dom Garcia et son énergie virevoltante. Il ne reste plus que deux jours d’ouverture.

Dom expose depuis une dizaine d’années et les spinaliens la connaissent bien. « Chaque année, je tends le dos en me demandant si les habitués ne vont pas se lasser de mon travail, mais non ! Chaque fois, ils viennent et s’enthousiasme et c’est le même plaisir des rencontres » se réjouit-elle.

Une fois la porte passée, vous vous laissez gagner par cette énergie décuplée qui jaillit de chaque tableau. Ses petits personnages en robes virevoltantes respirent l’exubérance. En frise, en ribambelle ou en quadrille, ils vous bousculent avec un sourire éclatant. Les couleurs explosent, chaleureuses, débordantes. Elle a la pêche, Dom et veut la partager !

Un excès de vitalité

Toujours en mouvement, ces personnages telle Mary Poppins cherchent à vous entraîner loin des soucis. Elle positive et vous raconte des histoires. On s’éclate en famille, même si les équilibres sont périlleux. Chacun y a sa place dans un emboitement orchestré et toutes ces bouilles sympathiques aux mimiques infinies, n’est ce pas la déclinaison d’un panel d’émotions qui oscillent tantôt franches et entières, tantôt mitigées ? Les retrouvailles riment-elles toujours avec sourire ?

A chacun d’y lire son interprétation !

« Certains visiteurs se sentent agressés » reconnaît-elle. L’excès de vitalité peut faire peur. « Il faut oser mettre un tableau comme ça dans son intérieur. Ce n’est pas classique ! ». Mais elle a ses fidèles qui chaque année, viennent se plonger dans son univers fantaisiste. Elle a tellement de vitalité à dispenser. « Il faut que je m’amuse en peignant » confie-t-elle.

Vous avez dit abstrait…

La vie suit son cours et marque son auteur. De l’insouciance, elle veut sortir pour exprimer des émotions plus complexes. C’est la dernière salle de l’abstrait avec des titres comme impression, obsession, mystère, réflexion…

« On donne plus de soi dans l’abstrait » . C’est une perception de l’instant qu’il faut fixer sans trêve sur la toile. Les couleurs restent chaudes, mais la matière prend consistance. La crainte dégouline, l’émoi s’estompe, la passion a de la violence, la réflexion est brouillée.

Quelques exceptions, pour ce qui touche l’esprit. Une déclinaison de boules qui roulent, plus sereinement dans un chaud-froid et qui se tient debout.

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