Moyenmoutier – La jeune femme soit disant agressée avoue avoir menti
Le 25 août, une jeune femme de 26 ans déposait plainte pour une agression et tentative de viol. Elle avait été également retrouvée un mois plus tard au bord de la route les poignets attachés et avait prétendu à une 2e agression. Placée en garde à vue ce matin, elle a avoué avoir tout inventé. Elle sera poursuivie pour dénonciation de délits imaginaires.
L’affaire remonte au 25 août. La jeune femme perd les clés du magasin où elle est employée. Craignant d’être renvoyée, elle prétend avoir été agressée et va plus loin en accusant son agresseur de tentative de viol. Mais les enquêteurs trouvent qu’il y a beaucoup de zones d’ombre dans son récit. Des choses curieuses les amènent à s’interroger sur la véracité de l’agression.
Trop d’invraisemblances
La jeune femme craignant qu’on ne la croit pas, décide d’en remettre une couche. Le 21 septembre, elle est retrouvée au bord de la route, les poignées attachés à un poteau et prétend que c’est toujours le même agresseur qui a récidivé, mais cette fois, il y a trop d’invraisemblances ! Les enquêteurs finissent par en déduire qu’il n’y a pas eu agression.
Elle a tout inventé par peur des représailles
Placée en garde à vue ce matin, elle finit par avouer qu’elle a tout inventé par peur des représailles de la part de son employeur. Elle va être examinée par un psychiatre pour évaluer si cette tendance à la fabulation pourrait être pathologique. Elle sera poursuivie pour dénonciation de délits imaginaires.