Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.

MVM Mattaincourt – L’intersyndicale appelle à débrayer demain !

Alors qu’une délégation d’élus vosgiens doit être reçue demain par les services présidentiels, le cabinet SECAFI présentera aux salariés, son analyse de la situation et son projet. Impossible n’est pas français, mais pour lui, la sortie de crise sera très difficile sans capitalisation.

 

C’étaient jusqu’à aujourd’hui, la CGT et FO qui appelaient aux débrayages. La CFDT restait plus modérée. Aujourd’hui, elle les rejoint. Demain, c’est l’intersyndicale au grand complet qui appelle à une grève de 2h par équipe pour protester contre les incohérences du plan d’économie.

Clestra et nous ?

Les salariés réclament 15 000€ d’indemnités supra légales  pour les personnes licenciées comme cela a été accordé au personnel licencié de Clestra (une autre filiale alsacienne du groupe Windhurst) et ils demandent à connaître la situation financière réelle du groupe ou du moins ses marges de manoeuvre. « Windhurst est notre patron avec 51% du capital, donc il n’ y aucune raison qu’il fasse de la discrimination », défendent les salariés.

Quelle utilisation du FSI ?

Pour leur part, les élus interrogent les services du Président sur l’utilisation du fonds stratégique d’investissement, puisque Windhurst a pu en bénéficier plusieurs fois. Ce fonds est normalement destiné à aider les entreprises prometteuses à financer des projets de développent qui créeront de l’emploi. Outre la situation de MVM, la délégation doit également aborder la question de la filière bois et ameublement.

Audit Secafi

Mercredi également, le cabinet Secafi rendra ses conclusions et proposera un plan différent de celui de la direction. Pour lui, l’activité ne peut pas fonctionner si la direction licencie plus de  85 personnes. « La direction n’acceptent de reconsidérer que 4 postes, 2 postes qui concernent la sécurité et deux autres sur l’ordonnancement », commente Pascal Ferrard, délégué CGT du comité d’entreprise.

Trop d’incohérences !

Le plan d’économie annoncé par la direction présente aux yeux des salariés beaucoup trop d’incohérences. « On nous parle de développer du dressing mais les ateliers et la production n’est pas organisée pour fabriquer ses pièces de 2,35m, constatent les salariés. C’est possible mais pour l’instant, l’organisation de la production n’est pas adaptée ».

Autre exemple, les postes des 4 gardiens doivent être supprimés et remplacés par des caméras de surveillance. « Les caméras ne sont pas installés, pointent-ils. Il est question de leur demander de revenir le temps de faire la jonction ».

Réunion en préfecture

Les salariés ne voient pas non plus comment être concurrentiels sans un outillage adapté et moderne, équipement que la concurrence possède, elle ! « Si vous creusez avec une pioche ou une pelleteuse, croyez-vous que vous aurez la même rentabilité et le même résultat ? », poursuivent-ils.

Une réunion doit avoir lieu vendredi en préfecture, avec les services de l’État, le conseil général, la direction représentée par Jacques Cuelhe et des représentants du personnel, qui ont dû défendre énergiquement leur place pour cette entrevue.

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page