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Neige et verglas : Département OK !

Il neige ce matin à Gérardmer. La salle opérationnelle des services techniques du Conseil général, sorte de PC  du secteur, décide des opérations de salage et des équipes à envoyer sur le terrain.

Ce matin, c’est Christian Poirot qui est chef de centre. C’est lui fait la première visite des routes entre 4h et 5h du matin. Aujourd’hui, elle n’a pas été nécessaire. C’est le premier jour de neige. Le verglas n’a pas eu le temps de se former.

16 secteurs et 12 stations météo

Le département est découpé en 16 secteurs opérationnels, coordonnée par la cellule de coordination routière située au SDIS à Golbey , qui s’appuie sur les 12 stations météo.

« Les stations nous permettent d’avoir des prévisions à 2h ou 3h », souligne Didier Declercq, de la direction des routes.

92 circuits sur les Vosges

« Il y a 12 circuits sur Gérardmer et La Bresse et 92 pour les Vosges », détaille Clément Voirin, responsable des unités territoriales Est Montagne.

Ces circuits sont classés en 4 niveaux de priorité (rouge : 950km, bleu : 1440km, et vert : 760km, jaune : 140km). La route des crêtes est fermée en hiver (de novembre à mai).

Une carte en attendant l’info en direct pour l’hiver 2014

Le Conseil  général a édité une carte des différents circuits en fonction des niveaux de priorité, qui a été diffusée avec le « Vivre les Vosges ». Elle est également consultable sur le site. Mais ils préparent pour l’hiver prochain, un système interactif en direct sur le site. Les usagers pourront aller consulter la carte et voir si le trajet qu’ils doivent faire est légèrement dégradé, difficile ou impossible.

http://www.vosges.fr/Portals/0/publications/viabilite-hivernale.pdf

Un épandage “raisonné” de sel

Sur les Vosges, ce sont 250 agents et 100 personnes du privé qui assurent le déneigement et la sécurité. ils disposent de 87 camions.

Le conseil général a souhaité trouver un équilibre entre l’obligation de sécurité et l’impact environnemental. Il limite l’épandage de sel pour une efficacité maximale et le moins d’impact sur l’environnement.

Moins de sel, plus efficace

Les agents utilisent une saumure (sel et eau). « Il y a 20 ans, on mettait 40g/m2 de sel, aujourd’hui, on est entre 15 à 20 g /m2 ». Ce qui limite les dégradations des routes et des voitures par les projections et l’imprégnation des cours d’eau et des terres. « Mais Christian Poncelet, président du Conseil général insiste pour un traitement qui permette la circulation en sécurité et le fonctionnement de l’activité économique. Le trafic ne doit jamais être paralysé ».

Sur les très petites routes, le sel n’est pas efficace

Certaines petites routes très peu fréquentées ne sont pas déneigées. « Ça coûtait très cher et ça ne servait à rien, car pour que le sel agisse, il faut le brasser, et sur ces petites routes, il n’y a pas assez de circulation. Il fallait repasser souvent (3 fois) pour une efficacité presque nulle.  ».

Le danger, c’est le verglas

La difficulté pour les équipes est de bien appréhender les points de verglas potentiels.

1Tonne de sel coûte 230€, une saleuse en charge 5T et un camion qui fait une tournée coûte 800 à 1000€.

7M€ pour un hiver normal

Sur les Vosges pour un hiver normal avec de la neige, il faut 60 000 tonnes de sel. C’est un coût de 7M€.

A 17h, les services avaient assuré 130 interventions pour la journée et consommé 430 T de sel.

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