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Olivier Besancenot – “Arrêtons de nous apitoyer sur notre sort et recréons les grands mouvements sociaux !”

Olivier Besancenot, leader du Nouveau Parti Anticapitaliste, est à Gérardmer ce soir. Il ouvre un meeting pour réfléchir avec les militants à la situation en France aujourd’hui. Face à un système économique et social à bout de souffle, à un peuple qui ne se retrouve plus dans les choix de leurs élus, à la montée du FN, à une situation de vulnérabilité, comment concrétiser que “nos vies valent mieux que les profits” ?

Olivier Besancenot se prononce contre la prolongation de l’état d’urgence : “L’exception ne doit pas se transformer en règle, parce que ça devient un prétexte à la répression !”,  et contre l’austérité, qui ne résout rien. “On continue à s’enliser. Les gens sont tendus. Le gouvernement referme le couvercle sur une marmite qui est en ébullition. Il y a une colère sourde qui n’arrive pas à s’exprimer dans une organisation collective”, poursuit-il.

Arrêter d’attendre des solutions et prendre son destin en main

Intercepté à la sortie du train, interrogé à brûle pourpoint sur tous les maux actuels, il proteste :  “Je ne suis pas là pour apporter la bonne nouvelle, juste pour prendre le temps de comprendre ce qui arrive”. Mais pour le militant, c’est clair, Il faut arrêter d’attendre des solutions et prendre son destin en main. Il faut réapprendre à descendre dans la rue et à mener collectivement les grandes batailles, à conquérir des acquis sociaux qu’on nous reprend progressivement. C’est le message qu’il veut distiller ce soir.

Le gouvernement veut imposer la régression sociale

Sur le parvis de la gare, il évoque les grands combats du moment, la condamnation des  8 Goodyear, ou de la papeterie de Docelles, l’expulsion annoncée des quelques gaulois de Notre-Dame des Landes, le combat des agriculteurs, la défense des territoires et des populations “saignées”. “Il est clair que le gouvernement tentent d’intimider ceux qui se battent pour défendre leurs emplois, leurs droits et leurs valeurs, pour imposer la régression sociale” déplore-t-il.

La goutte d’eau qui fait déborder le vase

La condamnation des Goodyear et des syndicalistes d’Air France, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! “Un bras de fer est enclenché, constate-t-il. Il faut unir nos forces. Rien n’est acquis éternellement. Il faut unifier les mouvements, impliquer la population locale, mobiliser le plus large possible“. Avec la Gauche explosée, le temps s’accélère. La population rejette l’alternance, mais le problème, c’est que le FN ne doit pas pouvoir occuper la brèche.

Dé-professionnaliser la politique

On est dans un monde d’expertise. Ce qui ne permet plus aux citoyens de peser sur les politiques enclenchées. Il faut dé-professionnaliser la politique. Pas plus de 2 mandats dans sa vie, plafonner la rémunération des élus, interdire les licenciements, taxer les profits, et que le financement, les crédits et l’énergie soient des services publics sur lesquels les salariés et usagers aient un droit de regard“.  Il y a des leviers. Et pour le NPA, ce ne sont pas ceux qui choisit le gouvernement ! Pas de coût du travail, ni de gain de compétitivité pour Olivier Besancenot, mais beaucoup de valeur ajoutée et un meilleur partage !

 

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