Orientation – Que faire après le Bac ?

Le centre d’orientation d’Épinal et l’Université de Lorraine proposent aux familles d’élèves de terminale, une matinée d’information samedi 30 janvier de 9h30 à 12h à l’Enstib, 27, rue Philippe Seguin à Épinal. Tout sur les filières et la vie étudiante.

Les parents qui ont fait des études supérieures se rappellent de l’enseignement tel qu’il était, ceux qui ont arrêté avant, ne savent pas ce qui existe, mais la plupart du temps, l’image qu’ils s’en font ne correspond pas à la réalité, expliquent Denis Jeanjacquot, proviseur adjoint du Lycée Jean-Baptiste Vuillaume de Mirecourt, qui est également co-animateur de la commission orientation et information du bassin éducatif Epinal-Plaine des Vosges, et Dominique Lagaude, directeur du Centre d’information et d’orientation d’Épinal.

L’université s’est professionnalisée

“De nouvelles filières se créent et d’autres se font rares. Les cursus peuvent se faire en alternance, en intégrant une entreprise et ces licences pro représentent 20% des formations”, poursuivent les organisateurs. Cette matinée doit permettre aux parents et à leurs enfants d’explorer diverses pistes en ayant sous la main toutes les informations sur les filières, les établissements, les procédures d’admission post Bac (ouverte jusqu’au 20 mars) et l’enseignement qui existe près de chez eux …

Un vrai casse-tête

Car malgré les nombreux outils d’information, l’orientation reste un vrai casse tête. Comment déterminer pour quoi on est fait ? A-t-on la bonne image du métier envisagé ? Quand plusieurs parcours existent, lequel conviendra mieux à votre enfant ? Heureusement, aujourd’hui, beaucoup de passerelles existent d’une filière à l’autre. Si on se trompe, on peut voir le bout du tunnel et construire un autre projet sans perte des acquis. Rien n’est figé.

Faire mûrir une idée

L’orientation détermine la vie d’adulte. En seconde, l’élève dispose de 30h environ pour déterminer vers quelle 1ère il veut s’orienter. En 1ère et Terminale, c’est plutôt de l’ordre de 20h, mais depuis quelques temps, beaucoup de moyens sont concentrés sur les Lycées. “On a également des logiciels qui permettent de dépasser le “j’aime” ou “je n’aime pas” et de faire mûrir une idée en se projetant dans les compétences professionnelles nécessaires”.

 Moins de chômage pour les diplômés

Les études supérieures restent le meilleur garant contre le chômage, assurent les professionnels de l’orientation, même si on peut toujours trouver un contre exemple. Il y a 11% de chômage parmi les jeunes qui ont été au bout de leurs études et ont obtenu leur diplôme alors que c’est près 60% pour les non diplômés. Une chose est sûre, l’insertion se fait plus efficacement et plus durablement avec un diplôme.”

Il y a toujours une solution de repli

Les futurs étudiants et leur famille pourront également se renseigner sur les conditions de logement, les bourses, la vie étudiante et tout ce qui fera le quotidien. Véronique Schloup, responsable du service information et insertion de l’Université de Lorraine et Jean-Louis Durand, le secrétaire général du Pôle Sup sont partenaires de l’opération et seront présents à l’Enstib. “L’offre est variée et si certaines écoles sont sélectives, l’université ne l’est pas. Il y a toujours une solution de repli”, encourage Dominique Lagaude.

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