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Papeterie de Docelles – Le verdict de la Cour pour le 27 janvier

Cet après-midi, la SCOP Papeterie de Docelles défendait son projet et le droit de reprendre l’usine face à un Groupe UPM campé sur un prix qui semble trop élevé par rapport au marché. Le témoignage de Gilbert Payet, précédent préfet des Vosges, a semé le trouble en apportant de l’eau au moulin des ex-salariés, prouvant que UPM avait bien joué la carte de la cession à un prix symbolique. La cour rendra son arrêt le 27 janvier.

2 personnes représentant l’État, Sandrine Anstett, commissaire pour le redressement productif et Gilbert Payet, qui était préfet des Vosges lors des négociations et qui s’est fortement impliqué pour qu’elles aboutissent, tous deux ont témoigné de l’engagement d’UPM à céder l’usine pour un prix symbolique, s’il n’y avait pas d’autres repreneurs.

Des témoignages qui pointent l’engagement d’UPM

2 personnes dont les témoignages concordent, prêtes à démontrer qu’effectivement le Groupe a laissé croire à tous les partenaires, aux acteurs et aux élus qu’ils cèderaient la papeterie de Docelles pour un prix dérisoire. Ça pèse dans la balance et il semble difficile pour UPM de plaider le quiproquo.

UPM condamnée par l’OCDE et des parlementaires européens

On dirait bien que la persévérance des ex-salariés à prouver leur bonne foi, ait payé. Maintenant, rien ne laisse présumer de la décision de la Cour, mais l’attitude d’UPM est également pointée et dénoncée par des personnes non impliquées dans le conflit comme des parlementaires européens, des représentants politiques et même l’OCDE.

La vie d’une vallée rurale

L’enjeu est simplement la vie d’une vallée, l’activité d’un bassin d’emploi et du travail pour les ex-salariés. Travailler est devenue une denrée d’exception dans le monde rural. C’est donc voter pour qu’une vallée rurale continue à exister ou la condamner, alors que l’activité si elle reprenait à Docelles, n’est pas concurrentielle pour UPM. Le projet  de la SCOP porte sur des marchés de niche. Verdict le 27 janvier. L’espoir des salariés y est accroché !

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