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Papeterie de Docelles – Qu’UPM tienne ses engagements !

Le projet de la SCOP de la papeterie de Docelles est prêt à se concrétiser avec 85 associés et 116 employés. L’État, la commune, le département et la région le soutiennent. Tous attendent qu’UPM tienne ses engagements, puisque le groupe a toujours affirmé qu’il ferait tout, même après le plan social, pour la reprise du site. La réponse est attendue jeudi.

Le projet de SCOP se situe sur des marchés de niche. Il réunit 85 associés et emploierait d’abord 116 salariés, puis 130 et enfin 160, compensant complètement les licenciements du groupe Kymmène.

Soutien des partenaires

La Région, le département et l’État soutiennent ce projet chacun dans leur domaine de compétence et en fonction de leurs moyens.

Entre les mains d’UPM

Aujourd’hui, c’est UPM qui doit s’engager pour que le papier de Docelles vive, synthétise Gilbert Payet, préfet des Vosges. Il en a pris l’engagement dès janvier 2013, quand il a annoncé la recherche de repreneurs. Le groupe a dit et a écrit qu’il ferait tout pour maintenir le site.

Engagement confirmé plusieurs fois

“Il a confirmé en lançant le plan social, qu’il accompagnerait un projet de reprise, même après l’arrêt d’activité. Aujourd’hui la question n’est plus financière, elle dépend de la volonté d’UPM. Le groupe va-t-il tenir ou non les engagements qu’il a pris devant les partenaires ?”. Tous les partenaires attendent et laissent UPM se positionner jeudi prochain.

Responsabilité de la dépollution

Ce qui bloque, c’est le fait que le dernier exploitant, donc UPM, reste responsable de la dépollution jusqu’au transfert à une entreprise qui exerce une activité papetière. “Que veut dire la responsabilité sociale et environnementale pour un groupe comme UPM face à des engagements qu’il a renouvelés devant plusieurs interlocuteurs ?”, insiste le préfet.

Aller en justice si nécessaire

Une discussion entre les avocats pourrait être envisagée si UPM n’assume pas, pour parvenir à un engagement juridique. Le dossier se discute également à Helsinki au niveau des États. La Région se dit prête, si UPM refuse d’accompagner la reprise, à lui demander des comptes devant la justice française et européenne. “Ils ne pourront pas se défiler comme ça !” déclare Jean-Pierre Masseret, président de la Région Lorraine.

http://www.actu88.fr/upm/

 

 

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