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Pierre Mendès France : Addictions, parlons-en !

Les risques liés aux stupéfiants ont été présentés à deux vagues de 100 élèves, avec la volonté de susciter des interrogations, d’instaurer un dialogue sur l’addiction aux drogues ou aux jeux. Une sensibilisation qui s’inscrit dans la dynamique des Rencontres de la sécurité, qui se déroulent du 8 au 11 octobre.

L’expérience “terrain” du Commandant de Police, Bertrand Dubuc, combinée aux compétences médicales du Dr Pascale Beurrier, le duo a captivé l’attention des adolescents de 15 à 18 ans. Le Préfet Gilbert Payet était présent pour constater la collaboration des services de police, de la santé publique et de l’éducation dans cette mission de prévention.

Des questions brut de décoffrage

Aucune timidité de la part de l’auditoire qui a posé ses questions parfois de manière abrupte : “Pourquoi le cannabis est-il autorisé en Hollande et pas en France?”,  “La drogue c’est ce qui vous fait travailler docteur ! Pourquoi vous ne voulez pas qu’il y en ait ?”, “La cigarette, cela rapporte beaucoup d’argent aux États, pourquoi encourager les gens à arrêter ?”. “Pourquoi l’alcool qui fait le plus de morts est-il autorisé ?”. Vaste débat sur la prévalence des intérêts économiques ou de la santé.

Le tabac et l’alcool

Sans se lancer dans un débat citoyen, le Commandant Dubuc  a recentré la discussion sur les produits ou usages qui agissent sur le cerveau, entraînant une modification du comportement. La drogue met en danger la personne et souvent l’isole. Les drogues illicites usuelles ont été évoquées, leurs effets néfastes sont évidents. Mais c’est surtout le tabac et l’alcool qui concernent ces utilisateurs occasionnels.

Derniers dérivés alcoolisés

Tout particulièrement les dangers des derniers dérivés alcoolisés, les alcopops et premix, conçus par des spécialistes du marketing, afin d’habituer les jeunes à l’alcool et mieux les séduire plus tard avec des produits moins sucrés. Le Dr Beurrier met les jeunes en garde contre le lobbying intense des fabricants. “On n’est pas manipulés par la publicité, proteste un jeune, c’est pour faire comme les copains, mais on n’est pas drogués pour autant !“. Un autre débat.

Self contrôle

Pour illustrer les dangers de certains comportements comme la “Biture express” ou “Binge drinking”  ou l’usage du cannabis, des films courts très bien faits ont été présentés. Mais c’est surtout la conviction et l’enthousiasme des conférenciers  appelant les jeunes à conserver leur self contrôle dans toutes les occasions festives ou ludiques, qui faisaient la différence.

1ère cigarette vers 11 ans

C’est dégueulasse !” s’exclame un jeune en apprenant que les fabricants rajoutent de l’ammoniac au tabac pour que la nicotine soit absorbée plus rapidement par les muqueuses.Et apprendre que 11 ans est l’âge moyen de la première cigarette, en a étonné plus d’un !

Raison et compréhension

Il y a une approche plus ludique pour aborder les addictions, commente le commandant de police, par le théâtre par exemple, mais aujourd’hui, le discours s’adresse à la raison de jeunes gens et à leur compréhension, c’est plus durable“.
V.V.

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