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Remiremont – La ville veut renforcer l’attractivité de ses commerces !

La ville vient de procéder à une étude de ses commerces, pour voir comment renforcer leur attractivité. Actuellement, le commerce romarimontain compte 246 établissements, un bon mix indépendant et enseignes et un bon équilibre centre ville-périphérie. Mais il peut mieux faire. Martine Wininger compte bien créer une commission pour aller plus loin, mettre les professionnels autour de la table et créer des dynamiques.

“Le bassin de Remiremont regroupe 70 000 personnes, dont beaucoup de Haut-Saônnois, explique Martine Wininger, adjointe chargée de l’économie, l’artisanat et le commerce. Cette étude sera un outil pour les commerçants. L’attractivité, c’est un travail commun, il faut des commerces qui répondent aux attentes des clients, mais il faut aussi des stationnements, des loisirs, un aménagement qui dépend de la commune”.

246 commerces et 22% de l’emploi salarié

Objectif moins de cellules vides ! “la vacuité est de 10,6%, assez élevé mais conforme aux villes de cette strate”, confirme Erwan Bernardé, CCI. “Pour ses 8000 habitants, Remiremont a une infrastructure commerciale deux fois plus développée que les villes de sa strate, poursuit l’adjointe. 246 commerces, c’est 22% des emplois salariés, 638 emplois salariés et 105 non salariés, c’est important ! “. Un atout qu’elle entend utiliser.

L’art de la table, le sport, l’enfant et les loisirs créatifs à développer

Par contre, pour les 6000 enfants de bassin, il semble que l’offre en chaussures, vêture et loisirs soit faible. Les secteurs de la maroquinerie, des accessoires de mode, la décoration, l’art de la table gagneraient à être développés. De même que le sport , les jeux et les loisirs créatifs.

Faire bouger les choses

C’est complexe, confie l’adjointe. On ne peut pas agir à la place des propriétaires ni des commerçants. Il faut mettre tout le monde autour d’une table et voir ce qu’il est possible de faire avancer”. Est ce que la taille des cellules, l’emplacement, l’esthétisme conviennent à la tendance actuelle ? Les loyers peuvent être trop élevés pour des cellules qui ont vieilli ou ne sont plus adaptées. “Parfois, les propriétaires sont âgés et ne veulent plus s’embêter avec des travaux. D’autres fois, on a le foncier, le bâtiment, tout clé en main et on ne trouve pas de gérant qui veuille se lancer”, commente Christiane Wininger.

Des boutiques éphémères

La ville envisage de créer des boutiques éphémères, de se rendre plus visible des voies rapides RN57 et RN66. Elle organisera une nouvelle mobilité et projette d’implanter des métiers d’art et des produits locaux. La ville parie que cette dynamisation du commerce trouvera son élan dans une nouvelle façon de consommer, plus locale et la recherche du “mieux vivre”.

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