Salon Post-Bac – Sur 70 formations, il y en a bien une pour vous !
Vendredi de 10h à 17h au Centre des congrès, salle Tambour Major à Épinal, le Salon Post Bac proposera ses formations. Il y en a 70 sur les Vosges avec de beaux fleurons. Les différents secteurs seront représentés par les établissements, mais aussi par des étudiants passés par ces filières.
Il y a 4260 étudiants sur les Vosges, mais les enseignants constatent de plus en plus d’abandons, de changements de filière en début d’année parce que les jeunes s’aperçoivent que ce n’est pas ce qu’ils voulaient faire ou que ce n’est pas ce qu’ils croyaient trouver. « C’est un phénomène accentué cette année », constate Sandrine Lacote, directrice de la Maison des étudiants.
Les jeunes ont une perception extérieure des métiers
« Pourquoi un jeune serait-il ce qu’est vraiment un métier ? remarque Gilles Levrey, trésorier d’E-Pôle.Sup (l’association qui organise ce Salon). Il n’en a qu’une perception extérieure ». Or, les lycéens doivent se positionner dès janvier pour s’inscrire sur les sites Post-Bac. Il leur faut donc commencer à réfléchir et à se renseigner tôt dans l’année.
Des témoignages d’étudiants
C’est l’objectif de ce Salon, qui réunit un espace d’orientation de l’université de Lorraine, des espaces d’information, les responsables d’établissement, les enseignants et des étudiants qui ont choisi les formations des Vosges. Le témoignages des jeunes qui sont dans les filières est très important, parce qu’ils ont les mêmes préoccupations et les mêmes questionnements.
Pas des fabriques à chômeurs !
« Il y aura de quoi trouver une formation qui leur convient sans se perdre à Nancy », assure Gilles Levrey. « Étudier coûte cher, renchérit Jean-Louis Durand secrétaire général d’E-Pôle.sup. On peut démarrer sa formation à Épinal, où on a toute la palette de diplômes et poursuivre plus loin par la suite. D’autant plus que les formations vosgiennes en règle générale ne sont pas des fabriques à chômeurs ! ».
La maison des étudiants se soucie des jeunes
A Épinal, la Maison des étudiants est un atout. Elle offre des réponses à toutes les questions pratiques, a un vrai souci des étudiants et les suit pour les aider à résoudre leurs problèmes. Ce qui n’est pas possible dans une grande ville ! « Et on utilise notre réseau pour reclasser les étudiants qui se sentent mal dans leur formation et veulent en changer en début ou en cours d’année », rassure Sandrine Delacote.
1500 élèves de terminale
L’association affrète une trentaine de cars gratuits pour amener 1500 élèves de terminale. Les familles et les parents sont également invités. Cette année, les lycées de Capavenir, Saint-Dié-des-Vosges, Senones et Remiremont se déplaceront. « Il faut choisir un endroit où on a envie d’être ! conclut Jean-Louis Durand, et quand on a des « vrais » gens en face, une question en entraîne d’autres pour mieux comprendre si on sera à sa place dans cette formation et ce métier ».