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Sans papier – Attendez au moins les jugements pour décider du sort des familles !

Les Collectif était mobilisé ce lundi devant la préfecture. 2 familles ont reçu un courrier leur annonçant leurs réservations dans 2 vols pour leurs pays d’origine. Expulsées avant d’avoir pu être entendus en audience. ! La 1ère famille du Monténégro attend le jugement, la 2e de Bosnie es convoquée le 7 novembre. Le Collectif demande un minimum d’humanité !!!

La préfecture a cette latitude pour appliquer la loi, même si le recours n’est pas “suspensif” (c’est à dire qu’il n’empêche pas de poursuivre légalement l’expulsion).

La préfecture peut faire légalement d’autres choix

Elle peut choisir de ne pas faire appliquer la procédure avant la réponse de la Cour, c’est laissé à son libre arbitre.

Mirella a son billet pour la Bosnie

Mirella, sourire un peu crispé, les yeux en alerte, était présente sous la protection du Collectif. Elle ne veut plus se risquer seule auprès des institutions par peur de se faire interpeller, conduire à Roissy et embarquée contre sa volonté vers la Bosnie. Mais là, sous protection, elle a eu le cran de venir et de faire partie de la délégation.

Une délégation reçue

Un autre jeune homme intervient en français approximatif : “Il faut m’aider ! Il faut m’aider !”. Il vient d’arriver apparemment. “Eh bien venez, c’est le moment”, lui rétorque Jean-Louis Didelot, qui l’embarque. Mais la délégation ne comptera que 4 personnes, Mirella expulsée en Bosnie alors qu’elle a sa convocation pour la CNDA le 7 novembre, Aboubakar, en France depuis 9 ans, Marie-Odile Moret et Jean-Louis didelot du Collectif.

Assignation

Les militants sont révoltés par les conditions qu’on impose aux migrants. Vivre dans la misère et l’assistance parce qu’ils n’ont pas le droit de travailler, ou être assignés à résidence comme c’est le cas pour ces 2 familles. Ça veut dire qu’elles doivent aller tous les jours attendre qu’on veuille bien les recevoir, qu’un agent soit disponible pour leur faire signer une feuille de présence.

Une prise en compte des droits fondamentaux

Ils réclament des conditions facilitées. La première demande d’asile dépend de la préfecture de région à Metz, incompréhensible qu’on en soit encore là avec Internet ! Une prise en compte et un accompagnement qui respectent la dignité et l’attente de la décision du jugement quand il y a un recours. Tous les jours, il arrive de nouvelles familles qui fuient leur pays

www.actu88.fr/vosges-2-familles-menacees-dexpulsion-avant-davoir-le-jugement-de-la-cour-nationale/

http://www.actu88.fr/asides/la-prefecture-precise-la-procedure-dassignation-a-residence/

 

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