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Saulxures-sur-Moselotte – Faire toute la lumière sur Fibers !

L’affaire Fibers a eu maints rebondissements. Elle reste aujourd’hui comme une verrue pour ce territoire. Que vont devenir les bâtiments ? La Communauté de communes de la Haute Moselotte va-t-elle être obligée de dépolluer ? Faut-il laisser un semblant d’espoir aux 42 ex-salariés ? Combien d’argent a-t-on englouti ? Ce process était-il crédible ? Où sont les responsabilités ? Le comité Vérité et justice veut faire toute la lumière sur cette affaire pour éviter d’autres déconvenues ou d’autres drames.

Présentée comme une reconquête industrielle, l’aventure tourne court après un drame, la mort de cette jeune ouvrière de 21 ans en juin 2014. A partir de là, tout a été de mal en pire. Et il ne reste que des zones d’ombre … et 42 ex-salariés qui espèrent encore un tout petit peu. Ce jeudi, le conseil de communauté devrait trancher sur la vente de cette fameuse ligne de production à un chef d’entreprise tunisien.

Interpeller les élus

Nous interpellons publiquement ces élus pour qu’ils apportent des réponses aux nombreuses questions que se pose tout citoyen responsable et soucieux de la bonne utilisation des finances publiques, déclare Dominique Humbert, un des membres du Comité Vérité et Justice qui vient de se constituer. Nous demandons l’application de la loi sur la publication des comptes sociaux des entreprises”. Le comité s’interroge et compte demander à la justice si tout a été fait pour connaitre les circonstances exactes de l’accident qui a coûté la vie à cette jeune ouvrière. La machine n’était pas aux normes françaises, mais l’installation avait bien été validée … Où est la défaillance qui a mené au drame ?  Le chef d’entreprise vient d’être reconnu responsable et condamné à 3 ans de prison avec sursis et 45000€ d’amende. “Même les avocats au procès ont fait remarquer que les circonstances n’avaient pas été éclaircies”, relève Dominique Humbert.

Le process est-il sérieux ?

Le comité poursuit ses investigations : “Ce projet était-il réalisable ? Était-il viable ? Peut-on vraiment séparer le polyester du coton au moyen de ce “process chinois” ? Lors du lancement en février 2014, il était décrit ainsi : “Les vieux draps sont broyés, puis on laisse décanter pour séparer le polyester du coton et on le récupère sous forme de poudre. On incorpore des copeaux de bouteilles plastique à cette poudre. Le mélange sera chauffé et exsudé, pour produire une fibre qui servira pour le remplissage de couettes, d’oreillers et à la fabrication des tapis de voiture”. Il ne semble pas y avoir en Chine de réussite exceptionnelle en recyclage de fibres …

Le projet était-il viable ?

Le comité pointe encore qu’aucune collecte nationale n’est organisée. “Nous allons demander à rencontrer Bernard Charbonnier, pour qu’il nous explique son projet, parce qu’avec du recul, ça ne paraît pas très crédible, objecte Philippe Renahy. Mais si nous pointons ce qui nous semble incohérent, nous sommes prêts à entendre une argumentation qui nous prouve le contraire”. Il faudra quand même être convaincant, parce qu’il semble que certaines études présentent le recyclage de fibre comme “n’étant actuellement pas viable”.

Que sont devenues les aides publiques ?

Pourquoi la communauté de communes a-t-elle acheté la friche de FTS, 900 000€ alorsque France Domaines l’avait évalué à 600 000€ ?, poursuit le Comité. Existe-t-il des études sur l’état de pollution du site ? Qui a perçu les subventions ? Combien ont été réellement versées ? Que sont devenues les aides publiques ?” On parlait à l’époque de 13M€ dont 6M€ d’argent public. A quoi ont servi ces 13M€ ? “Une courte estimation des dépenses comprenant achat de la chaine de production, installation, salaires des 42 salariés et charges, fonctionnement habituel, on est loin des 13M€”, évalue Dominique Humbert.

S’adjoindre des structures pour avoir des réponses

Les questions se bousculent et le comité annonce qu’il est décidé à se faire aider pour obtenir des réponses : Cour des comptes, Tribunal de commerce, association Anticor et son réseau … Le comité Vérité et justice 88 va créer une association, mettre les pieds dans le plat et s’appuyer sur toutes les structures pour faire éclater la vérité !

Contact : verite.justice.fibers@gmail.com – 06 95 38 24 69

 

 

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