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Viabilité hivernale : 12 stations pour mieux prévenir les intempéries

C’est la 2e année que la cellule opération de coordination routière s’appuie sur les 12 stations météo implantées dans les points stratégiques du département pour dimensionner les interventions. Un outil qui permet une réponse plus pertinente.

 

250 agents du conseil général, 100 salariés du privé sont  sur le pied de guerre pour l’hiver.  Ils disposent de 87camions, 48 pour le département auxquels s’ajoutent 39 autres d’entreprises privées. Chaque année, 2 camions sont remplacés.

« Le stock de sel permet de tenir une semaine sans approvisionnement, mais nous le complétons aussitôt qu’on en utilise », précise Gilbert Valentin, responsable de la cellule, plus communément nommée « PC route ». En 2011-2012, 10 000T de sel ont été répandues.

3250 km de routes traitées à 7h30

Les informations des 12 stations sont relayées sur la plateforme du PC route. Elisabeth Lejeune repère les avancées de dépression, les nuages, les températures. Elle peut effectuer une simulation de l’avancement  des précipitations et prévoir qu’elle sera sortie du département d’ici 3h. Avec ces données, les responsables dimensionnent les besoins d’intervention et déclenchent les opérations sur les différents secteurs.

Entre 4h et 4h ½, un patrouilleur part contrôler 100 km des 360km qui sont en dehors du champ des caméras. Après son rapport, les équipes d’intervention procèdent par niveau de priorité. Sur les 3250 km de route, 950 km sont salées en premier, 1440 km seront traitées à 6h30 et l’ensemble du réseau le sera à 7h30.

Environ 5 M€ par an

134 km de routes secondaires de niveau 4 sont dégagées après les autres. Et les 22 km de la route des crêtes sont fermés. « Pour la prévention du verglas, les routes doivent être traitée 2h avant pour que ce soit efficace », détaille Gilbert Valentin. C’est là que l’outil de surveillance est particulièrement utile.

En 2011-2012, la viabilité a coûté 4, 05M€. Sur les 7 derniers hivers, les 5 M€ ont été dépassés à 5 reprises. Le sel représente 17% de ces dépenses. Une moyenne sur 10 ans donne environ 7000 interventions par an. L’année dernière, l’hiver ayant été peu rigoureux, il n’y a eu que 3633 intervenions.

Environnement

Pour maîtriser au mieux le salage, mes camions disposent d’un dispositif électronique qui dose le sel au gramme près. Depuis quelques années, les équipes cherchent à limiter les quantités de sel projetées parce qu’elles ont des répercussions sur l’environnement et dégradent routes et véhicules.

Même si le traitement des routes est bien rôdé pour un hiver normal, le département invite les automobilistes à s’équiper de pneus neige, qui résistent et adhèrent mieux par températures basses.

B.Boulay

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