Sécurité – Les gendarmes connectés aux fichiers par smartphone
386 téléphones portables et 16 tablettes viennent d’être livrés au groupement de gendarmerie des Vosges. Chaque officier et sous officier a désormais son smartphone et peut par une application se connecter aux fichiers nationaux. Tout peut être fait rapidement et sur place.
Le programme Neogend est expérimenté depuis 2 ans dans le Nord Pas-de-Calais et en Bourgogne. Il arrive dans les Vosges. En juin, le groupement de gendarmerie avait reçu 58 tablettes mais elles étaient collectives. Désormais, chaque gendarme habilité à consulter les bases aura son propre smartphone (Sony Xperia X) protégé par un identifiant et un mot de passe.
Un accès aux fichiers sur le terrain
Il pourra à partir d’une photographie d’une carte d’identité qui lira la bande MRZ avoir accès aux divers fichiers, identification, personnes recherchées, objets et véhicules volés … de sécurité routière et contrôle des flux (contrôle des véhicules, des coffres et des déplacements). Il permet aux gendarmes d’assurer toutes les tâches sans avoir besoin de rentrer à la brigade. “Dans les Vosges, où on a beaucoup de déplacements, ça permettra un véritable gain de temps et une optimisation de l’organisation”, commente le colonel Dominique Schoenher, commandant du groupement. Il n’est plus nécessaire de s’enfermer dans la camionnette équipée !
Tout en temps réel
Neogend représente une simplification des procédures, parce que tout se fera en temps réel. C’est un programme évolutif sur lequel on peut ajouter d’autres fonctions et développements. Pour l’opération tranquillité vacances, il permet de savoir quand une résidence a été surveillée, la fréquence des passages, quelle patrouille était sur place et à quelle heure. Les gendarmes peuvent également afficher une carte des résidences géolocalisées à surveiller avec des codes couleur en fonction de la fréquence de la surveillance.
Traçabilité
“On se met à la page du numérique, poursuit le colonel. On pourra avec 2 gendarmes contrôler les 50 personnes d’un bus en 15 minutes. Dans les contrôles de flux, on a la réponse immédiatement pour savoir s’il y a des signalements, des cambriolages … Et on a une traçabilité. On sera exactement qui a consulté quel fichier et à quelle heure. Ce qui permet de s’assurer qu’il n’y a pas de détournement de données“. Le déploiement s’effectuera sur 4 mois et les brigades auront 1/2 journée de formation pour maîtriser l’outil.