Golbey – La police intervient auprès d’un homme violent retranché chez lui
Branle-bas de combat à Golbey, place du 8 mai. Une jeune femme se réfugie chez des voisins. Son compagnon vient de bénéficier d’un aménagement de peine à la maison d’arrêt avec obligation de ne pas s’approcher d’elle. Mais il a débarqué chez elle, l’a frappée et menace d’attenter à ses jours.
La jeune femme, 21 ans, appelle la police. Son compagnon, 25 ans, est ivre chez elle et menace de se tuer. Il vient de sortir de prison où il était pour violences conjugales.
Un périmètre de sécurité
Comme il est susceptible d’avoir des armes, la Police installe un périmètre de sécurité d’une centaine de mètres autour et bloque toute circulation piétonne et tout véhicule. Le directeur de la sécurité publique, Michel Klein, prend la direction des opérations. L’arrière de l’appartement est sécurisé pour qu’il ne s’échappe pas en douce. Le parquet est avisé.
Forcer la porte à coups de hache
Le directeur cherche à entrer en contact avec l’agresseur retranché. Il ne répond pas mais les policiers entendent du bruit. Ils savent qu’il est là. Ils entendent également des bruits qu’ils prennent pour des bruits de culasses. Ils ajustent boucliers et protections et s’apprêtent à entrer. Les pompiers leur ont prêté un appareil pour forcer les portes, mais ça ne fonctionne pas. Il faudra casser la porte à coups de hache !
Il cherche à fuir par la fenêtre …
Derrière la porte, l’homme a placé une armoire pour faire barrage. Il s’est barricadé autant que possible à l’intérieur et il annonce qu’il ne sortira pas. Il se montre à la fenêtre pour prouver qu’il va bien et annonce qu’il n’est pas question de négociations, qu’il n’ouvrira pas. Les policiers attaquent la porte à la tronçonneuse. Sentant qu’il ne pourra plus leur échapper, il tente de fuir par la fenêtre de derrière.
Placé en garde à vue
Mais les policiers l’attendaient. Il est “cueilli” dans la cour intérieure. Il est près de 17h quand il est placé en garde à vue. L’homme a choisi de se réfugier dans le silence. Il devait subir un examen psychiatrique et être prochainement déféré.
Jeudi : Retour à la case prison
L’homme a été écroué en attendant son jugement qui aura lieu le 29 janvier.
