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Chasse – Sangliers nuisibles, un peu, beaucoup, pas du tout …

La fédération départementale des chasseurs tenait son assemblée samedi au Palais des congrès de Remiremont. Après la mobilisation du 30 mars, le problème du sanglier, semble en cours de résolution. Le préfet, Gilbert Payet, espère un accord avant la 1ère campagne de chasse.

 

Le 30 mars, les chasseurs vosgiens étaient sous les fenêtres du préfet pour dénoncer l’arrêté qui faisait du sanglier un animal nuisible et permettait aux agriculteurs de demander un droit de tuer pour défendre leurs cultures. Un semblant de retour au droit d’affût qui avait déclenché la colère des chasseurs !

Gilbert Payet, qui succédait à Marcelle Pierrot à la préfecture, venait d’arriver. « J’ai dû me lancer dans une formation accélérée sur le thème de la chasse », confirme-t-il. Une acclimatation démarrée sur les chapeaux de roues.

Surpopulation de sangliers

Les chasseurs reprochaient aux services préfectoraux de s’être précipités sans une concertation pertinente. De leur coté, les agriculteurs accusaient les chasseurs d’une gestion calamiteuse. « J’ai consulté les diverses parties, assure le préfet aujourd’hui. Nous sommes confrontés à une surpopulation de sangliers, phénomène quasiment national, à des difficultés aussi avec des cervidés sur certains secteurs et nous avons localement des pratiques inacceptables comme l’agrainage ou une mauvaise gestion des bracelets », analyse-t-il.

Agriculteurs et chasseurs à la table

La solution ne pouvant être trouvée qu’en rassemblant les différentes parties, autour de la table, c’est ce qu’il s’est attaché à faire. Les tensions semblent aujourd’hui retombées et l’ouverture laisse penser qu’agriculteurs et chasseurs sont prêts à déterminer ensemble quels sont les points noirs, les secteurs qui posent problème. « A la chambre d’agriculture, j’ai entendu des propos mesurés, ce matin également avec les chasseurs. Il n’ y a pas de têtes de granit », apprécie Gilbert Payet.

Proscrire l’agrainage

Il semble que sur certaines forêts privées, l’agrainage et le nourrissage servent à garantir des chasses bien garnies. C’est en partie l’origine du conflit. Pour le président de la fédération de chasse, Gérard Mathieu, ces pratiques sont à proscrire, surtout en période de chasse, et elles doivent être contrôlés toute l’année. « L’interdiction d’agrainage pendant 3 semaines en décembre, ce n’est pas suffisant ! renchérit le préfet, au diapason, poursuivant : «  Je suis pragmatique et je veux qu’ensemble, nous puissions réagir quand se présentent les problèmes sur telle parcelle ou telle zone».

L’arrêté adapté

L’arrêté de février devrait être adapté pour régler ponctuellement le problème de surpopulation quand il se manifeste sur les fameux point noirs diagnostiqués.

Les dégâts 2013 seront élevés. 675000€ d’indemnisation ont déjà été versés aux agriculteurs pour 1040 dossiers sur les 6 mois en cours et d’autres dossiers sont en préparation.  « Il faut protéger les cultures et pratiquer intensément la chasse à l’affût dès le 1er juin  », appelle le président. Pour inciter à cette chasse d’été, les bracelets seront à moitié prix. Le président, face à l’impossibilité de prévoir le montant des dégâts annuels, a fait voter une provision de 800 000€.

Vers un accord et un schéma cynégétique

En attendant, « il y a eu 67 autorisations de tués et 11 refus et 3 sangliers ont été abattus de jour et 10 de nuit. Cet arrêté n’a pas eu pour effet de remettre en cause les financements des chasseurs », établit Gilbert Payet, qui assure qu’un accord devrait être trouvé  pour les sangliers et pour le schéma départemental cynégétique avant la 1ère campagne de chasse. « Je veux saluer la fédération pour le sérieux de la défense des grands équilibres cynégétiques,  souligne François Vansson, député et chasseur. La chasse est une nécessité pour l’équilibre de nos territoire ». Il plaide pour conserver de grandes chasses abordables et populaires.

Dates d’ouverture et fermeture

– Ouverture générale : 15 septembre 2013

– Fermeture générale : 28 février 2014

 

Élections

Les 8 candidats sortants ont été renouvelés sur les mêmes secteurs.

 

Médailles d’or

Georges Maucotel : 65 ans de permis –Xaintois, Claude Thomas : 60 ans de permis Xaintois, Claude Bareth : 63 ans de permis Domfaing, Pierre Houot : 63 ans de permis Eloyes, Xavier Roi : 66 ans de permis Bult, Georges Heully : 68 ans de permis Gugnecourt-Pierrepont, Henry Marchal : 67 ans de permis Domfaing, Maurice Colin : 65 ans de permis Cornimont.

 

Médailles d’argent

Robert Lecomte : 56 ans de permis Donon, Claude Theaude : 55 ans de permis Rouceux, Daniel Lambert : 55 ans de permis Le Thillot, Jean Mandelert pour 55 ans de permis Le Thillot, Raymond Collot : conducteur honoraire UNUCR, André Antoine : 54 ans de permis Plainfaing.

 

Médailles de bronze

Maurice antoine : 50 ans de permis Xaintois, André Valence : 50 ans de permis Moyenmoutiers, Roland Laurent : 53 ans de permis Moyenmoutiers, Jean-Marie Renard : 50 ans de permis Jeanmenil, Christian Preaux ; 50 ans de permis Rouceux, Daniel Anders pour UNUCR : conducteur depuis 31 ans, Christian Joannes pour l’UNUCR : conducteur depuis 22 ans, Guy Babel pour UNUCR : conducteur depuis 32 ans, Jean-François Morel pour l’UNUCR : conducteur depuis 16 ans, François Remy pour 53 ans de permis Sapois, Raymond Mauffrey : 53 ans de permis Rupt-sur-Moselle, Bernard Richard : 50 ans de permis Noiregoutte, Jean-Paul Lambert : 50 ans de permis Le Thillot, Daniel Claudel : 52 ans de permis Jarmenil, Jean-Louis Navarro : agent de la fédération de chasse en retraite depuis fin mars 2013.

 

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