Aurélien Fréchin en conflit avec le conseil départemental, contre attaque !
Aurélien Fréchin, veilleur de nuit est en conflit avec son ex-employeur, le conseil départemental, pour des heures supplémentaire non payées. Bien que la justice ait tranché en sa faveur il y a un an, il n’est toujours pas payé ! Il a décidé de communiquer vendredi devant le conseil et il lancera une grève de la faim le 20 mars, si rien n’évolue.
“Le conseil départemental a reconnu ses torts et n’a pas fait appel du jugement, explique Aurélien Fréchin, mais il n’a toujours pas payé. La justice a tranché en disant que les heures devaient être payées, mais ils se débrouillent pour ne pas prendre en compte toutes les heures. IL y a une convention. C’est simple à calculer”.
Une réunion jeudi mais pas d’accord
Après une réunion jeudi, Damien Parmentier , directeur des services et Nathalie Bonanno, directrice adjointe, lui proposent 28 000€. Mais Aurélien Fréchin estime qu’on lui doit 53 000€. “Ça fait une différence de 25000€”, constate-t-il, refusant de signer et expliquant que depuis ce conflit, il a beau être diplômé, il ne trouve pas d’emploi, seulement quelques remplacements.”Ils me doivent 5332h à 1 ou 2 h près et il y a un an et demi prescrit qui passent à la trappe quand même, mais où j’ai travaillé”, rappelle-t-il.
3 autres recours de collègues dans la même situation
“Jeudi, nous nous sommes rencontrés pour essayer de comprendre comment ils calculent ce montant, poursuit-il. Sur 5 personnes présentes, 4 n’ont toujours pas compris ! 3 collègues ont déposé un recours pour la même raison et la direction du conseil départemental attend que je donne mon accord pour appliquer le même calcul aux autres”.
Une grève de la faim à partir du 20 mars
Une nouvelle procédure est lancée. Un courrier va être envoyé à François Vansson pour lui demander de s’aligner sur la décision de justice qui établit un montant maximum de 59 000€ à payer. Egalement au préfet puisqu’il est chargé de faire appliquer la loi. La décision de justice date d’un an, les faits de 5 ans. Aurélien Fréchin veut fait bouger les choses. Il annonce que si aucun accord n’est trouvé, le 20 mars, il s’installe devant le conseil départemental pour une grève de la faim. Fabrice Pisias de la France insoumise déclare soutenir Aurélien Fréchin. La CGT également.
