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SE-UNSA – Une équipe qui se féminise !

Pour la rentrée, l’UNSA présentait ses équipes. Catherine Renard est à la tête de l’UNSA-Éducation 88 et Marie Savoy succède à Stéphane Laval pour SE-UNSA 88. C’est la 1ère fois que des femmes prennent le leadership de ce syndicat dans les Vosges.

Stéphane Daval est resté 8 ans secrétaire départemental. “Il est temps de passer la main, explique-t-il. Il reste actif à l’UNSA 88, mais l’équipe se renouvelle. “Elle rajeunit, parce que depuis 2 ans, le métier se rajeunit. La moyenne d’âge est de 30 à 35 ans, et elle se féminise”. Marie Savoy enseigne depuis 8 ans sur le secteur de Saint-Dié. Elle est militante depuis ses débuts, mais elle a rejoint l’équipe active depuis 2 ans.

Dans les pas de Peillon ?

“Le changement de Ministre ne perturbera pas la rentrée, parce que tout est en place, mais j’espère que notre nouvelle Ministre mettra ses pas dans ceux de Vincent Peillon“,  commente Stéphane Daval. Une loi a été votée mais il faut se donner les moyens de l’appliquer”. 

Sensation d’être oubliés

Pour le syndicat, la valse des ministres, 3 en 2 ans 1/2, ou 4 en 4 ans 1/2, ne permet pas un travail efficace et lasse les personnels. “Aucune entreprise ne peut travailler comme ça, surtout quand elle compte 1 million de personnes ! c’est 1/60e des français quand même !“. Et ce personnel a l’impression d’être oublié !

Beaucoup veulent changer de métier

“Il y a chez eux un sentiment de déclassement. Ils se sentent dévalorisés, vis à vis de leur hiérarchie, vis à vis des parents, détaille l’ancien secrétaire. Ils ont le sentiment qu’on les ignore et beaucoup veulent changer de métier. Ils veulent rester dans la fonction publique mais plus dans l’Éducation nationale”.

Une violence mentale

“Ils ne supportent plus le regard négatif et le manque de respect” témoigne Stéphane Daval. Une non reconnaissance qui fait des dégâts ! “Il y a une forme de violence mentale et verbale, qui rend les CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) essentiels”. Autre espoir du syndicat, que les ABCD de l’égalité ne soient pas enterrés ! “Ils ont été écartés sous la pression des conservateurs, mais l’égalité homme-femme est un véritable enjeu !”.

– 500 élèves

Les effectifs baisseront d’environ 500 élèves à la rentrée sur les Vosges. “Les enfants naissent bien, mais les parents partent, constatent les syndicalistes. Les petites écoles rurales vont être obligées de se regrouper pour conserver une émulation, surtout dans les secteurs comme la plaine et Saint-Dié, où il y a un vrai problème économique.”

Réfléchir au problème du collège

Mais les enfants qui manquent aujourd’hui en élémentaire, ne rentreront pas en collège non plus. “Il va falloir réfléchir au problème des collèges à long terme. Répartir la pénurie n’est pas une solution durable !”. Même si les difficultés aboutissent à quelques expérimentations intéressantes comme l’école du socle de Liffol-le Grand, où élémentaire et collège travaillent ensemble dans les mêmes locaux.

Postes d’aide aux élèves en difficulté

Le syndicat soulève aussi le problème du RASED (Le Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) qui en 2013, comprenait 4 postes non pourvus. Ils sont donc tenus par des vacataires. Pour cette rentrée, le problème reste entier, de même que pour les postes spécialisés, que ce soit pour lutter contre les difficultés scolaires ou comportementales.

Impact de la réforme territoriale ?

Dernière inquiétude, la réforme territoriale les interroge. Mais qui va faire quoi ? Une question qui préoccupe beaucoup de monde !

 

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