Nomexy – Innothera, des bas et des hauts !
Créée en 1999 avec 70 salariés, Innothera en compte 350 dont 250 contrats CDD et CDI. Elle produit des bas de contention à flux tendus et se place en 2e position sur le marché français, qui concentre 95% de sa production. Une bonne santé, qui a séduit le préfet, Gilbert Payet.
En 2e position derrière Sigvaris, Innothéra revendique le Made in France. Le groupe conprend 2 usines, une qui fabrique des médicaments dans le Loir et Cher et Nomexy qui produit des bas de contention.
Esthétisme et confort
“Nous travaillons sur l’esthétisme et le confort pour que les patients les utilisent bien, détaille Thiery Lavigne, directeur industriel du groupe. Nous avons amélioré le tissage des fibres et la combinaison de matières pour que le bas puisse s’enfiler relativement facilement et passer sans trop d’efforts le coup de pied, partie la plus large du pied”. L’usine fait aussi des chaussettes pour homme.
Livrée à J+1
De taille encore humaine, elle peut être très réactive et jouer sur le service. “Une commande passée avant 16h doit être livrée avant 13h le lendemain, précise le directeur. Et la commande peut être à la boite”. Ainsi dans les ateliers, on peut voir de grands tableaux avec 2 courbes la rouge pour les commandes, la blanche pour les livraisons. Une manière de suivre visuellement l’atteinte de l’objectif.
2200 références, 11 000 pharmacies
Elle compte 2200 produits et a doublé ses références en 5 ans. Innothéra fournit 11 000 pharmacies en France et prétend ne pas avoir de rupture de stock. Le préfet a pu admirer un des deux derniers investissements, la plateforme téléphonique de prises de commandes installée en mezzanine au-dessus de l’atelier, le second étant un laboratoire de recherche.
2,5M de bas par an
La production de ce jeudi 28 août affichait 6000 à 7000 paires. ce qui représente le point bas de la production. Le point haut se situant hors saison estivale entre 23 000 à 24 000 paires, pour une production annuelle de 2,5 millions de paires.
Une maille toujours plus douce
Innothera travaille toujours sur de nouveaux assemblages de matières, sur différents types de guipage et d’enfilage pour optimiser le confort. Thierry Lavigne a présenté sa gamme de maille fine et douce, proposant aux visiteurs de les effleurer pour mieux s’en rendre compte.
Objectif l’export !
Cette semaine, une filiale devait lancer la production de bas de contention au Canada et une autre en Serbie. L’objectif serait ùmaintenant de s’imposer progressivement à l’export, mais Thierry Lavigne ne veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué et le manque de visibilité l’oblige à la prudence. En France, la croissance se maintient autour des 5 à 6 %. Ce qui est déjà un résultat probant en période de crise !
