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CFDT – « Il n’y a pas que les grosses entreprises qui souffrent ! »

La CFDT dénonce les 160 liquidations de Très Petites Entreprises en juillet et passées sous silence. « Les sous-traitants d’UPM tomberont, si UPM ferme, mais on n’en parle pas  !».  La CFDT veut travailler autrement et anticiper les difficultés en donnant aux salariés des atouts pour développer ou se reclasser.

Les militants CFDT n’étaient pas dans la rue jeudi, mais ils souhaitaient se faire entendre. Ils se mobilisent sur les très petites entreprises, qui n’ont pas les mêmes avantages que les grands groupes ou les PME.

Que deviennent les salariés des très petites entreprises quand une grosse PME ferme et qu’elle était le donneur d’ordre principal ?“, interrogent-ils.

Les sous-traitants menacés

Ils donnent l’exemple des 300 salariés qui travaillent pour UPM, dont 4 n’ont qu’un seul donneur d’ordre. « Une entreprise fait 60 à 70 camions par jour pour UPM, illustre Françoise Favet, secrétaire général de la CFDT. Elle est en redressement aujourd‘hui depuis qu’UPM est menacée ».

Difficile d’aborder les TPE

« Il faut anticiper, prône Christophe Thomas, secrétaire régional chargé de l’emploi, et bien avant que l’entreprise ne soit en difficulté », qui explique les difficultés qu’ils rencontrent quand ils veulent informer les salariés des possibilités de formation. « Il faut 20 mn avant pour expliquer que non, l’entreprise n’est pas menacée mais qu’on prend les devant et 20mn après pour confirmer. Quand on nous voit arriver, on pense que c’est une menace déguisée ».

Le CQPI

Pour illustrer leurs résultats, ils citent les tissus Gisèle à la Bresse où 60% de l’entreprise a le certificat de qualification professionnelle interbranches (CQPI). De même chez Bleu Forêt. « Ca peut être un outil de communication pour l’entreprise, argumente Christophe Thomas. Nous avons rencontré le préfet et les parlementaires pour voir comment faire un État des lieux des entreprise et comment rencontrer les TPE ».

La CFDT veut prendre sa place dans le pacte lorrain

Le pacte lorrain se met en place. La CFDT veut y apporter sa pierre. « Nous voulons participer au projet de cette filière. Il faut mutualiser les moyens, mettre en phase l’offre et la demande, ajuster la formation et les conditions de travail », expliquent-ils. « Il faut réfléchir à mettre des passerelles vers les nouveaux métiers éco-constructions bois ».

Des organisme paritaires qui ne jouent pas le jeu

La CFDT dénonce que les organismes paritaires ne respectent pas la place des syndicats. « En théorie, nous faisons partie des collèges, en pratique, on n’est pas informés et on nous met devant le fait accompli ».

Et de poursuivre « Il y a des réunions par rapport à l’emploi 2 fois par mois avec le tribunal de commerce, pourquoi n’y participe-t-on pas ?,  déplorent-ils. On nous informe mais on est exclus des débats ! ».

Travailler autrement et anticiper

Fustigeant qu’on pousse les personnes licenciées à monter leur boite et qu’on les retrouve très vite dans les liquidations. « Il faut travailler autrement dans les entreprises qui vont bien pour leur donner les moyens de se développer et de gagner d’autres marchés »

 

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