Commémoration – Ne pas oublier pour mieux résister !
“Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas”. C’est cette résistance à l’occupation, tout autant que la fin de la guerre que l’on célèbre ce 11 novembre pour se rappeler que oui, la guerre a un prix, qu’elle peut être déclenchée sur un prétexte fallacieux et que des hommes et des femmes sont prêts à sacrifier leur vie pour défendre des valeurs.
Le 11 novembre 1918, vers 5h20 le cessez-le-feu est signé. C’est la fin de la première guerre mondiale, qui aura duré plus de 4 ans.
Un immense soulagement
C’est tout d’abord le doute, puis les populations s’autorisent à y croire. C’est alors un immense soulagement. Finie la crainte de la visite funèbre du maire qui vient annoncer qu’un soldat est tombé, finie de vivre avec cette angoisse perpétuelle de la mort. La liesse peut éclater !
La paix est fragile
Depuis 2008, il n’y a plus de poilus vivant, mais cette commémoration est de plus en plus suivie. Cet hommage aux soldats morts au combat pour la paix et la liberté, rappelle aux générations montantes qui n’ont pas connu la guerre, que cette paix est fragile, qu’il faut peu de chose pour basculer dans le conflit. L’accueil des réfugiés en est aujourd’hui un témoignage prégnant, eux qui fuient des pays devenus fous, où la mort et l’horreur deviennent le quotidien.
Ensemble contre l’extrémisme
Mais aujourd’hui, face aux difficultés économiques, aux menaces du réchauffement climatique, au chômage, la vie est compliquée. Les attaques terroristes deviennent un prétexte pour se refermer et refuser de comprendre la différence. L’extrémisme gagne du terrain et divise les peuples. Plus que jamais, il faut se rappeler que l’Europe a été créée pour se protéger de la guerre et avancer ensemble vers l’avenir. Et ça passe par le souvenir et la transmission ce que les générations précédentes ont vécu.
