Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.

Défis du bois – ils maquettent dur !

Depuis 2 jours, les idées fusent. Brainstorming autour de la jetée rhizomatique, les équipes voyagent entre technique et imaginaire. Elles donnent sens à un cheminement, le conçoivent ludique ou poétique, y associent un esthétisme, un environnement, une démarche qu’elles confrontent à la réalité architecturale.

L’équipe 1 est déjà sur le terrain, maquette en main. Elle a choisi d’expérimenter en réel, pour adapter les techniques au terrain.

Partis d’un arc de cercle, ils sont arrivés à l’éventail. « Le hêtre est très cassant, observe Julien Meyer, il a beaucoup de nœuds. Ca risquait de ne pas tenir. Nous avons renforcé la structure par des triangles et pensé à l’éventail. La technique est intéressante ».

Éventails

Leur projet développe 2 éventails autour de la ligne brisée de la passerelle. L’un des éventails pivote pour donner un mouvement de torsion. Les triangles de l’éventail seront organisés comme des flèches pour indiquer la route à suivre.

« Le porte à faux, (c’est à dire la partie au-dessus de l’eau qui n’est pas supportée par des piliers) sera la partie la plus délicate à réaliser ».

Ils se laissent une part d’improvisation. « Avec la pluie, on sortait juste prendre des mesures, mais on n’a pas pu s’imprégner du paysage  et de l’atmosphère».

On ne sait pas ce qu’on réussira à faire

Cet après-midi, ils mettent en place les premiers éléments de la base qui supportera la structure.

« C’est le stress permanent. On sait ce qu’on a envie de faire, on ne sait pas ce qu’on réussira à faire, expliquent-ils. On regarde les projets des autres ou des années d’avant pour glaner quelques tuyaux et on attend le plaisir de travailler la nuit ! ».

Aléatoire

Si la 1ère équipe travaille sur des lignes dans l’espace, l’équipe 3 privilégie un rendu plus aléatoire. « Nous sommes partis de la berge naturelle, qui pousse de manière hasardeuse, explique Simon, pour imaginer quelque chose de sauvage, d’un peu fou. On en profite pour tester une approche différente».

Ils ont structuré la passerelle et laisse libre cours à une improvisation. La couverture sera naturelle.

Balancier

Défi supplémentaire pour l’équipe 4 qui a choisi de la jouer en balancier et suspension complète ! 2 triangles inversés s’équilibrent sur un seul point d’ancrage, les 4 piliers de la base. « L’idée, expliquent Anne-Sophie et Thomas, c’est une promenade qui s’ouvre au fur et à mesure qu’on avance vers l’inconnu. Une partie du plancher sera en polycarbonate pour voir l’eau ». Le challenge tient en 2 mots clé, fragilité/agilité.

A l’image d’Arne Quinze

La 5e équipe pense désordre organisé, enchevêtrement artistique à la manière d’Arne Quinze (artiste belge). « Nous allons créer la passerelle. Ce sera un parcours initiatique. Plancher inégal, où il faudra se baisser par endroit, enjamber, détaillent Marion et Zoé. Avancer est une forme d’aventure. Le promeneur  traversera le « brouillard »ou enchevêtrement  boisé pour découvrir la vue ».

Mais le voyage, c’est surtout mettre les voiles pour l’équipe 9, qui conçoit sa passerelle comme un bateau avec une coque évidée permettant de voir les rives et de se rapprocher de l’eau jusqu’au point  de vue, matérialisé par un filet jeté entre l’eau et le ciel.

Des boites et des cubes

L’équipe 2 devient guide du promeneur et conçoit la passerelle comme des boites ouvertes sur un paysage valorisé. Son angle de vue change au gré des boites au fur et à mesure qu’il avance jusqu’à la dernière ouverte sur l’eau. Une expérience visuelle et physique mais ludique.

Des boites, on passe aux cubes qui s’assemblent en décalage avec l’équipe 6. Ils proposent un voyage à travers la passerelle. « Si on peut, on fait un 8e cube au dessus de l’eau, parce que c’est un défi ! », assure Julie, pendant que Luc teste des assemblages.

Zig zag et suspensions

L’équipe 8 a joué sur la ligne brisée ajourée « qui chasse les démons en Asie ». Ils l’imaginent comme « une enjambée zigzagante dans un jeu de filtres bois ».

Enfin, la dernière et 10e équipe conçoit cette jetée comme un ensemble de triangles suspendus, à la toiture installée sur les 4 piliers de la base, et qui amorce un mouvement tournant. « On quitte la terre, on s’arrête au bout du voyage mais on peut revenir en arrière ». Pas vraiment avancés, ils se promettent une bonne nuit de travail pour être dans les temps impartis.

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page