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Transcom – Les salariés de tous les sites français en ordre de combat !

Mobilisation générale hier pour les salariés de Transcom, inquiets pour leur avenir ! Venus de Soissons et de Montluçon à Vélizy (78) , où avait lieu le Comité central d’entreprise, les agents sont décidés à défendre jusqu’au bout leurs emplois. Les salariés de Raon-L’Étape étaient en grève sur leur site.

 

Alors que s’esquisse l’éventualité d’un plan social, les salariés débrayent. Ils veulent faire savoir à la direction et aux pouvoirs publics, qu’ils se battront pour garder leurs emplois.

Le mouvement s’est poursuivi aujourd’hui mercredi, pour pouvoir tenir une AG avec les délégués de retour de Vélizy.

Jeudi, Luc Toussaint, représentant des salariés, sera à Paris pour examiner la validité et l’intérêt des offres de reprise potentielles avec le représentant de la direction, Roberto Boggio, l’administrateur, Maître michel Frank, let le juge commissaire.

2 repreneurs potentiels

Deux éventuels repreneurs se sont fait connaître. H2A Télémarket a fait une offre de reprise pour le site de Soissons avec 10 salariés et S2MI s’est montré intéressé par la plateforme de Montluçon, mais il n’a pas déposé d’offre. Il a simplement fait parvenir à l’administrateur, une lettre d’intention demandant un délai supplémentaire.

Des contacts qui se précisent

Autre avancée, les démarches amorcées lors du premier débrayage le 19 décembre, portent leurs fruits. « Les différents contacts avec les élus locaux se précisent et le Ministère du redressement productif est loin de laisser de coté le dossier Transcom. Un rendez-vous pourrait avoir lieu dans les semaines à venir. Il est donc important de gagner du temps », assure Luc Toussaint.

Après le 28 février ?

La direction, elle, n’a pas précisé sa position. « Mais  elle ne sait pas répondre sur l’engagement du Groupe après le 28 février 2013 », déplorent les délégués. Elle a simplement demandé aux agents de travailler de façon professionnelle jusqu’à la fin des contrats.

La situation est loin d’être claire. Les salariés ne connaissent pas les sites qui devraient s’arrêter, ceux qui continueront et dans quelles conditions.

Plan social abandonné

4 sites sont concernés par cette restructuration, car le plan social pour l’emploi négocié à Vélizy, est remis en question. Le Groupe qui se trouve obligé d’honorer ses créances, dit ne plus avoir les moyens d’assurer la procédure contractualisée. Transcom ne pourrait plus paye ni les formations, ni les primes supra légales.

Un pilote dans l’avion

Les élus ont demandé à l’administrateur de prendre le contrôle, puisque Monsieur Roberto Boggio, représentant la direction, ne peut prendre aucune décision sans l’aval du Groupe et ne se trouve donc pas en capacité de diriger l’entreprise», rapporte Luc Toussaint.

Des résolutions

Pour sa part, l’avocat a fait voter des résolutions. Le CCE exige une réponse immédiate du Groupe sur le financement de l’activité de l’entreprise jusqu’au minimum au 31 mars 2013.  Il exige également de discuter sans délai avec tout représentant qualifié du Groupe de toutes les questions liées à l’avenir de l’entreprise ou d’un Plan social pour l’emploi éventuel en présence de l’administrateur.

Le CCE constate que le président de la SAS est dans l’incapacité de répondre de manière satisfaisante aux préoccupations des délégués. Il demande que  le Tribunal confie en urgence à Maitre Franck Michel, une administration complète de la société en lieu et place de sa mission actuelle d’assistance.

Construire une alternative

Tous les intervenants dans cette procédure, administrateur, avocat du CCE et 3e Consultant sont s’accord pour dire qu’il faut gagner du temps pour construire une alternative soutenue par le Ministère.

« Le combat ne fait que commencer et il faut travailler tous ensemble dans le même sens », conclut les délégués.

B.Boulay

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