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Des femmes d’Épinal aux femmes de Madagascar

Le club service Sortoptimist choisit cette année de soutenir l’association Tia Zaza, qui aide le village d’Ikamby à Madagascar. Ces femmes  engagées tendent la main à ces femmes Malgaches, qui tentent de vivre mieux, en remettant à sa présidente, Marylène Amet, un chèque qui servira à des plantations.

Nous avons été touchées par ce qu’accomplit cette association, en feuilletant la presse et nous avons contacté Marylène Amet, pour qu’elle nous parle de ces actions“, explique Brigitte Olry, présidente de Sortoptimist d’Épinal.

2 clubs dans les Vosges, 124 en France

Ces clubs service accueillent des femmes qui veulent s’engager pour faire avancer les choses. Il y en 2 sur les Vosges, Épinal et Saint-Dié, 124 sur la France et 1000 dans le monde. Le club d’Épinal existe depuis 1959 et réunit aujourd’hui 15 femmes volontaires.

Cotisations et actions

Nous soutenons des actions qui nous touchent avec nos ressources, poursuit la présidente. Nous n’avons aucune subvention. Nos moyens viennent de nos cotisations et des actions que nous organisons : un vide-grenier en octobre, un marché de noël où nous vendons des gâteaux que nous réalisons avec des amies allemandes, un rallye voiture pour découvrir le patrimoine vosgien, quelques conférences et une chorale.

L’école est un succès

Tia Zaza aide le village d’Ikamby à Madagascar. «  Nous nous étions fixés 2 objectifs en 2003 quand nous avons démarré, précise Marylène Amet, présidente de Tia Zaza, l’éducation et l’autonomie alimentaire».Pour l’école, c’est un vrai succès.L’association a installé un premier réseau d’eau et  construit une école. « Au début, il n’y avait qu’une classe de 12 enfants, aujourd’hui, il y en a plusieurs pour une cinquantaine d’enfants ».

50 enfants scolarisés

L’association paie chaque mois, le salaire des instituteurs, les fournitures et le repas des 50 enfants, soit 2000€ par mois.”Au début, les parents ne voulaient pas scolariser leurs enfants parce qu’ils travaillaient. Bien sûr, il y a de l’absentéisme aux moments des récoltes, mais ils vont à l’école”. Pour l’association Tia Zaza, c’est par les enfants que les choses bougeront.

Loin de l’autonomie alimentaire

Pour l’autonomie alimentaire, on n’y est pas ! poursuit-elle. On a installé une riziculture. Mais la pompe solaire qu’on avait mise en place, est tombée en panne. Nous nous attaquons au reboisement avec des essences qui apportent une valeur ajoutée, pour que ça avance plus vite. Nous avons commencé à planter des fruitiers, mais c’est difficile, parce qu’ils n’arrosent pas”.

Agroforestation

Nous sommes sur de la agroforestation, c’est à dire que nous plantons des arbres qui vont faire de l’ombre, pour pouvoir cultiver des légumes et des plantes alimentaires en dessous et on les protège par des arbustes piquants pour que les animaux ne viennent pas les manger“. Chaque année, 3 ou 4 stagiaires du Centre de formation agricole et forestier de Mirecourt vont sur place poursuivre l’action.

Par les femmes

“On a bien vite compris qu’il fallait passer par les femmes pour faire avancer les choses, témoigne encore Marylène Amet. Les hommes s’en vont et beaucoup boivent. Il y a de gros problèmes d’alcoolisme. C’est très long de faire évoluer les mentalités. Le temps là-bas a une autre dimension, et c’est très dur pour nous de l’intégrer. Les Malgaches sont un peuple de contemplatifs. Mais c’est aussi un pays qui s’enfonce à cause de la corruption”.

Des femmes pour des femmes

Je trouve interpellant que ce soit très souvent par les femmes que l’évolution se fait“, conclut Brigitte Olry.Des femmes qui aident des femmes, c’est dans l’éthique de Sortoptimist !

http://www.actu88.fr/deyvillers-tia-zaza-un-petit-pas-pour-vous-un-grand-mieux-pour-eux/

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