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Exercice de sauvetage à l’hôpital d’Épinal !

C’était le grand branle-bas de combat à l’hôpital d’Épinal ce soir vers 20h30 ! Les camions de secours et d’incendie ont envahi le couloir des urgences, une cinquantaine de pompiers s’activaient au bâtiment 3, mais ce n’était qu’un exercice grandeur nature ! Pas de panique, les malades ne risquaient rien.

Un scénario simulait un feu dans un local technique au 3 étage du bâtiment 3. La grande échelle est sortie et tout le monde s’active. Une vingtaine de véhicules, une cinquantaine de pompiers, c’est le grand déploiement ! Si la procédure est bien rôdée au niveau des pompiers qui testent souvent leurs techniques et la coordination des équipes, cela l’est peut-être un peu moins au niveau des agents hospitaliers. Le dernier exercice de cette ampleur remonte à 2013.

Évacuer les visiteurs aussi

L’exercice vise à vérifier que chacun sait ce qu’il doit faire dans une telle situation, comme organiser les évacuations de visiteurs et les transferts de malades. Chacun affiche bien clairement son rôle dans l’opération, organisation, chef de groupe, chef de secteur, chef de colonne, observateurs … Le scénario prévoit que des visiteurs soient auprès de leurs parents en fin de vie. “Dans une telle situation, on pense tout de suite aux malades et aux personnels, mais bien souvent on oublie les visiteurs, parce qu’on ne peut pas savoir combien ils sont“, remarque le Lieutenant colonel Gilles Aiguié qui avait pour l’occasion endossé un rôle d’animation.

Transférer dans la 2e partie du bâtiment

Les exercices de ce genre sont chronométrés. Le temps pour le premier niveau de l’opération, -c’est à dire le sauvetage, l’évacuation des personnes de l’étage, trouver le foyer et maîtriser le feu-, est estimé à 36 minutes. Les pompiers sont dans les temps. “Les bâtiments sont conçus pour que s’il y a un problème dans la première partie, les malades puissent être transférés dans la seconde partie”, poursuit le lieutenant colonel. Un niveau, c’est un bloc étanche pendant 2h, mais dans ce type de situation, le problème n’est pas tellement le feu, mais la fumée. Et dans un hôpital, tout est aseptisé et confiné” poursuit le lieutenant colonel.

2e niveau : Gérer la crise

Apparemment, les agents s’en sont plutôt bien tirés. Mais une mamie était restée bloquée et on a perdu José. La panique prend le groupe qui assaille le poste de secours et oblige les pompiers à fermer le Sas arrière. Mais pour les agents, l’exercice se poursuit sur un 2e niveau. Après le sinistre, il faut gérer la situation de crise. Un étage est condamné, où va-t-on mettre les malades. Doit-on les replacer dans d’autres services, improviser un service dans des salles qui servent à autre chose d’habitude, ou transférer les malades vers d’autres hôpitaux ? C’est la première fois que les agents de l’hôpital travaillent sur la crise.

Une promotion d’étudiants sur le terrain

Une vingtaine d’étudiants en Master 2 de gestion de crise se sont prêtés au jeu, venant voir sur place, comment se concrétise ce qu’ils apprennent en théorie. “Ils travaillent sur ce thème depuis novembre”.  Après avoir joué les figurants visiteurs, ils se sont retrouvés en terrain connu : la gestion d’une situation de crise.

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