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Gérardmer – Réservistes à la gendarmerie, et de plus en plus sollicités !

Ce jeudi après-midi, le préfet, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, rencontrait les réservistes fortement sollicités avec le renforcement des conditions de sécurité depuis les attentats. A Gérardmer, ils sont 6 à avoir signé un contrat et environ une vingtaine sur les Vosges.

La France va devoir vivre avec ce risque d’attentats et les effectifs de police et gendarmerie ne peuvent pas être sur la pied de guerre 24h sur 24. La solution ? Recruter et former plus de réservistes, pour qu’ils viennent renforcer les personnels sur la protection des populations et la surveillance.

Une vingtaine pour les Vosges en réserve de niveau 1

La réserve 1 comprend les réservistes de la gendarmerie, qui ont signé un contrat. Ils sont une vingtaine sur les Vosges dont 6 à Gérardmer, 2 sur le secteur Saulxures-La Bresse, 1 à Neufchâteau et 2 à vittel. Les candidats réservistes ( de 17 à 40 ans) suivent une formation de 15 jours, la préparation militaire de la gendarmerie (P.M.G.)  où ils apprennent les différentes procédures d’intervention, à manier les armes  et à tirer. Une quinzaine de nouveaux entre chaque année pour renouveler les effectifs.

En renfort pour la sécurité des populations

Cette formation débouche sur le diplôme d’aptitude réserve (D.A.R.) à  obtenir dans les 3 ans, puis il reste à valider le diplôme d’agent de police judiciaire adjoint (A.P.J.A.). Sur les 6 gendarmes réservistes, 2 ont le diplôme d’APJA. “Leur mission consiste à assurer la sécurité des populations par la présence et la surveillance, explique le Colonel Dominique Schoener, commandant du Groupement des Vosges. En cas d’atteinte aux personnes, ils interviennent. Si c’est de l’atteinte aux biens, ils observent et fournissent un maximum de renseignements pour l’enquête”.

En renfort pour la période estivale

Sur Gérardmer, les réservistes sont en contrat pour les plus anciens, depuis 14 ans, 13 ans et 9 ans. Les 2 derniers entrés ont juste un an d’intégration. Ils ont le même équipement que les gendarmes des brigades et viennent en renfort pour la période estivale. “Je veux saluer ces réservistes pour la prise en compte d’un secteur touristique qui a une tradition de grosses manifestations”, remarque Stessy Speissmann, maire de Gérardmer.

200 en réserve niveau 2

A ces réservistes contractuels, s’ajoutent les retraités de la gendarmerie et police depuis moins de 5 ans et volontaires, c’est la réserve de niveau 2. Sur les Vosges, ils sont 200 pour la gendarmerie et une cinquantaine pour la police. Depuis l’attentat de Nice, le Président de la République a lancé un appel pour inviter les réservistes de niveau 2 à rejoindre la réserve opérationnelle en s’engageant.

“J’ai voulu protégé les populations”

Maude Dormoy est une des dernière arrivée. “Le port de l’uniforme est motivant, c’est un prestige, une reconnaissance”, explique-t-elle. Cette reconnaissance fonctionne également en sens inverse, où “les bleus” deviennent des cibles et elle en a cosncience. “Ça fait partie du contrat, on le sait quand on signe”, confie-t-elle. Comme pour beaucoup, les récents attentats ont été une onde de choc qui a déclenché leur civisme. “J’ai voulu participer à la protection des populations, leur donner une forme de sécurité et si je dois y perdre ma vie, je l’ai accepté”. En dehors des heures de renfort, elle travaille dans l’handisport.

J’espère ne jamais avoir à me servir de mon arme

Il y a aussi une vraie communauté dans ces corps de métier et une sécurité à être rattachée à une brigade. “Il y a une vraie proximité et ils nous reconnaissent comme étant des leurs. On peut compter sur les équipes”. Une 2e famille… “La première fois que vous portez une arme, c’est impressionnant et j’espère ne jamais avoir à m’en servir”, poursuit Maude Dormoy. Les réservistes sont payés de 54€ pour le gendarme à 160€/journée  pour le colonel. Ils interviennent en moyenne 20 jours par an et ne peuvent théoriquement pas travailler plus de 60 jours par an. “Mais certains ont déjà entre 40 à 50 jours”, remarque le Colonel Schoener. Avec la prolongation de l’état d’urgence, la réserve va être encore plus sur le front.

B.Boulay

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