Gilbert Payet décroche le titre de “Sauveteur secouriste des entreprises”

Vendredi soir, Gilbert Payet, préfet du territoire depuis 2 ans, faisait ses adieux avant d’embarquer courant mars pour la Saône et Loire. S’il avoue aujourd’hui n’avoir pas sauté de joie en apprenant sa nomination dans les Vosges, il confie partir avec un pincement au coeur.

Les élus, les acteurs, les professionnels et les forces de l’ordre étaient venus nombreux lui dire au revoir. Gilbert Payet avait lui, choisi un ton léger. De l’humour en toute circonstance ! Pas sûr de résister à la pression émotionnelle, il a préféré faire sourire. A tous, il a présenté une suite de “Merci”, mais pas de bilan !

Liberté de paroles

“Il m’est arrivé d’aller un peu loin dans la liberté de paroles et c’est un défaut, mais ça passe quand on se trouve face à de “grandes gueules faites de granit”. Une façon d’évoquer une proximité d’avec les élus, au point qu’une élue qui se démenait pour mener ses X vies simultanément a trouvé que la vie d’un préfet, finalement, c’était cool !”.

De la passion sur le terrain

Un peu moins de proximité avec les chambres consulaires, “mais j’ai toujours essayé !”, confie-t-il. Il a en tout cas, épaté tout le monde, même Christian Poncelet, “par la passion qu’il a mis à traiter les dossiers sur le terrain. En 2 ans, vous avez vu plus de 45 chefs d’entreprise !”.

Les dossiers sur le bout des doigts

Un engagement apprécié. “J‘ai été très impressionné quand quelques jours après votre prise de fonction, vous connaissiez le dossier de l’intercommunalité sur le bout des doigts”, relève Michel Heinrich, maire d’Épinal, qui remarque que 2 ans, c’est bien court pour l’avancement des dossiers.

Pas de bois, mais le plan bois

Gilbert Payet, s’il n’est pas resté de bois, s’est investi dans le Plan bois. “J’en suis resté un peu frustré, admet-il. J’aurais voulu que ça avance plus vite !”. Un rien  … impatient, le préfet sortant ! Et enthousiaste d’avoir vu toutes les énergies déployées “parfois au-delà du raisonnable, parfois à la limite de la loi pour défendre l’emploi”. Eh oui, même dans les Vosges, on peut vivre des expériences fortes …

Pas le bout de la queue …

Dommage ! il repartira sans cliché de loup ! Il ne remmènera pas plus de photos du grand tétras. Il n’a pas réussi à rester à l’affût suffisamment longtemps pour en apercevoir le bout de la queue…

Sauveteur d’entreprises

“Je n’ai pas tout compris, mais j’ai l’air content !”, conclut-il. En tout cas, il sera resté suffisamment longtemps pour y gagner un titre attribué par Sébastien Hach, directeur adjoint de l’unité territoriale des Vosges, celui de sauveteur secouriste des entreprises ! Un titre qui se savoure…