La flamme est ravivée, elle porte l’ouverture !
Depuis 92 ans, chaque soir sous l’arc de triomphe à Paris, une fois au 10 novembre à Épinal, la flamme est ravivée. Elle entretient la mémoire de tous les combattants français et alliés tombés au champ d’honneur. La flamme est devenue, depuis la 2e Guerre mondiale, le symbole de l’espérance dans le destin de notre pays. Et aujourd’hui, les populations en ont bien besoin !
Le temps d’une cérémonie, toutes les générations sont réunies dans le souvenir de ces soldats qui se sont battus pour la liberté.
Le prix de la paix
Ils réfléchissent au prix de la paix et c’est une interrogation d’autant plus aiguë que la France comme les autres pays Européens accueillent des réfugiés de guerre.
Une flamme surgie de la gueule d’un canon
C’est le journaliste Gabriel Boissy qui avait suggéré d’allumer une flamme du souvenir pour ne jamais oublier où se trouve la tombe du soldat inconnu et ce qu’elle symbolise. La Flamme surgit de la gueule d’un canon braqué vers le ciel encastré dans un bouclier renversé dont la surface ciselée est constituée par des épées formant une étoile. La flamme est allumée pour la 1ère fois le 11 novembre 1923. Depuis, elle est entretenu chaque soir à 18h30 à Paris par le comité de la flamme.
Un rappel des valeurs portées par la France
« La Flamme, comme un feu follet, jaillira du sol. Elle sera vraiment comme l’âme du Mort résurgente. Elle palpitera, elle veillera. Sa palpitation atteindra ce haut résultat de contraindre tous les passants à une seconde de recueillement. Cette seconde les incitera à un rapide examen de conscience, à ce rappel des vertus nécessaires, lorsque le devoir, l’honneur ou la simple nécessité nous appellent » avait explique Gabriel Boissy.
Un message d’ouverture
Un message encore plus d’actualité quand la France en souffrance est tentée de se replier sur elle-même, oubliant qu’elle est le pays des droits de l’homme.
