La vitesse passe à 80km/h sur les routes secondaires
Le Premier ministre a confirmé mardi que la vitesse sur les routes secondaires sera limitée à 80 km/h au lieu de 90 km/h, à partir du 1er juillet prochain. IL espère ainsi sauver 350 à 400 vies par an.
Édouard Philippe a annoncé mardi 18 mesures pour lutter contre la mortalité routière. L’objectif du gouvernement est de faire reculer le nombre de morts sur les routes, reparti à la hausse depuis 2016 (3477 tués au lieu de 3268 en 2013).
Abaissement de la vitesse à 80 km/h
La mesure sera effective à partir du 1er juillet prochain, exception faite des portions de routes de 2x2voies sans séparateur central qui resteront limitées à 90 km/h. Et pour ceux qui en douteraient, « Le lien entre vitesse et accidents est prouvé par pas moins de 115 études scientifiques » affirme Claude Got ancien vice-président et président du conseil scientifique du CEESAR (Centre Européen d’Etudes de sécurité et d’Analyse des risques.
Les recettes supplémentaires iront aux accidentés
Suspecté de vouloir juste augmenté les recettes des PV, le Premier ministre a précisé que ce surplus irait intégralement aux soins des accidentés de la route. « Le gouvernement créera un fonds d’investissement pour la modernisation des structures destinées à la prise en charge des accidentés de la route ». Le coût des changements de panneaux sur les routes secondaires sera financé par l’Etat.
Le permis de conduire « retenu »
Seconde mesure annoncée mardi, les policiers pourront désormais « retenir » le permis de conduire d’un automobiliste pris le téléphone en main et qui « a commis en même temps une infraction susceptible de porter atteinte à sa propre sécurité ou à celle des tiers« .
Éthylotests antidémarrage
Le gouvernement prévoit d’étendre l’utilisation d’éthylotests antidémarrage (EAD) pour les personnes prises en alcoolémie délictuelle et les récidivistes, avec en prime un suivi médico-psychologique. précise le dossier de presse du gouvernement. Un conducteur contrôlé avec un taux d’alcool supérieur à 0,8 g/l dans le sang, dont le permis a été suspendu, pourra conduire pendant le temps de cette suspension à condition de ne conduire qu’un véhicule équipé d’un EAD, installé à ses frais.