Europe – Le Front de Gauche contre le grand marché transatlantique

Menée par Gabriel Amard, secrétaire national du Parti de Gauche,  et Mélanie Tsagouris, parti communiste, la liste du Front de Gauche ne veut plus d’austérité, ni de lobbys tout puissants ! Les candidats prônent la proximité. Ils rejettent le grand marché transatlantique. Ce soir, Mélanie Tasgouris et Olivier Morin étaient à Golbey pour parler Europe avec une vingtaine de citoyens sympathisants.

La dictature de la finance, ça suffit ! Le Front de gauche veut défendre la valeur du travail rémunérateur. Il affronte une salle désorientée par cette société qui se détricote, une pauvreté qui gagne du terrain et des campagnes qui se désertifient.

Que devient le monde rural ?

Le développement s’organise autour des grosses métropoles. “Mais que devient le monde rural, qui regroupe des gens qui n’ont plus les moyens de vivre à la ville ? interroge Régine.

Une Europe à 2 vitesses

On va vers une Europe à 2 vitesses. L’axe Luxembourg- Épinal qui formeront une Lorraine de la Métropole et la campagne, qui n’aura pas la mobilité, ni les moyens d’envoyer ses enfants faire des études longues. Comment va-t-on sortir de là ?

Comment combattre la désertification ?

La désertification va en s’amplifiant et “ce sera pire avec la suppression des départements“, prédit un autre participant. “On supprime déjà l’agriculture de montagne parce qu’elle n’est pas rentable, poursuit-il. Il ne reste que le tourisme ! Mais comment va-t-on faire pour que la ruralité reste attractive ?“. Les Vosges sont déjà isolées. “L’avenir risque d’en faire un ghetto“. Il y a une vraie inquiétude.

Faire à la ferme

Olivier Morin, défend la proximité. “Engraisser les veaux sur la ferme au lieu de les envoyer en Italie crée de l’emploi. Actuellement, 80% de la PAC va à 20% des agriculteurs, précsie-t-il. Elle favorise les grosses exploitations. La loi d’avenir mise en place par Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture et des forêts, améliore les choses en prenant en compte prioritairement les 52 premiers hectares. Elle est favorable à l’élevage“.

Produire pour des besoins

 

La PAC coûte cher. ” C’est 35% du budget de l’Europe” complète Mélanie Tsagouris (de la Meuse).  Mais quand revient-on à une économie où on produit pour répondre à des besoins ? La salle s’interroge sur des fondamentaux.

“Sans politique d’aménagement du territoire, qui privilégie la proximité et les services, la ruralité trinque“,  affirme le Front de Gauche. Il défend le “produire local, consommer local et chercher le juste prix“.

Un sentiment d’abandon

“Il y a des inégalités très fortes entre citoyens et un sentiment d’abandon virulent, constate Mélanie Tsagouris (de Meuse). Mais il y a également une aspiration forte à trouver des solutions et à s’organiser“. Stop au saccage de la planète, en piste pour l’emploi et un euro plus bas. Stop aux négociations du grand marché transatlantique, la proximité et l’humain d’abord !

www.gabrielamard.eu

 

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