Les cheminots se mobiliseront aussi le 8 octobre à Bruyères

Ils seront demain devant l’usine FicoCipa rue Charlemagne à Bruyères, pour montrer que tous ensemble, il est possible de faire pression pour que la vie en milieu  rural puisse exister avec du travail, des transports des commerces et des services !

Ils défendront avec leurs collègues les emplois et le pouvoir d’achat. Ils veulent  améliorer la ligne Épinal-Bruyères-Saint-Dié-Strasbourg pour lutter contre la dévitalisation.

Encore 500 emplois sur la sellette d’ici 2016 à la SNCF

Après une embellie entre 2002 et 2012, les orientations stratégiques sont modifiées et la SNCF veut supprimer la présence humaine dans les petites gares, explique Lucien Fritz. En augmentant la productivité, la SNCF s’apprête à supprimer d’ici 2016, 500 emplois de Cheminots à Statut en Région Lorraine”.

L’aménagement et l’équilibre des territoire relèvent du service public

Avec la hausse du co-voiturage, les travaux sur les lignes et la hausse des tarifs, la SNCF enregistre une baisse de la fréquentation sur les lignes rurales. Les petites lignes sont menacées. “La CGT pense qu’il est essentiel de maintenir un équilibre pérenne et efficace des territoires lorrains en préservant la cohésion sociale, la proximité et le droit au transport par TER pour tous, défendent encore les cheminots. Dans un environnement marqué par les préoccupations liées au développement durable et où les besoins de déplacements scolaires, professionnels ou de loisirs se développent, il ne faut surtout pas positionner la SNCF comme une entreprise concurrentielle mais bien, comme un Service Public !”.

L’expérimentation à double tranchants

Ils  redoutent la concurrence des transports régionaux de voyageurs en 2019 et l’expérimentation envisagée par certains pour des lignes présentant un enjeu spécifique d’aménagement du territoire. Si la fréquentation est en baisse, ce slignes risquent d’être tout simplement supprimées.

Ils défendent juste la vie locale

Pour les cheminots, les Pouvoirs publics doivent privilégier le rail et aussi faire payer les coûts réels aux transporteurs routiers et aux bénéficiaires des transports collectifs publics, comme l’entretien des infrastructures routières et autoroutières. Une problématique qui rejoint le combat de l’aménagement des territoire et la volonté de garder une véritable dynamique locale en milieu rural.

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