Jeunes agriculteurs – A vous de jouer Monsieur le député !
Les Jeunes agriculteurs veulent des réponses, des engagements politiques, une volonté de résoudre leur problème. Comment vivre de leur métier ? Ils posaient la question jeudi dernier à Jean-Jacques Gaultier.
Pour faire face à la crise agricole qui dure depuis plus de 2 ans, les agriculteurs comptent sur l’engagement de leurs élus. En 2016, la moitié des exploitants agricoles en France ont gagné moins de 354 € par mois. Impossible de poursuivre comme ça ! “Alors qu’est-ce qu’on fait ? En quoi vous allez nous aider ?“, interrogent les Jeunes agricultures, pas décidés à se laisser mourir.
Les états généraux de l’alimentation lancés
Les États Généraux de l’alimentation ont débuté le 20 juillet 2017. Les Jeunes Agriculteurs Vosges ont décidé de faire part de leurs propositions à leurs députés. “Il faut qu’ils soient conscient des enjeux surtout dans un département comme les Vosges, où plus de 90 % de la surface totale du département est consacrée à l’agriculture et la forêt”, avancent-ils.
Quelle alimentation veut-on ?
Une délégation d’une dizaine d’élus des différents cantons est allée à la rencontre de Jean-Jacques Gaultier à Puizieux, où une salle était mise à leur disposition par le maire Philippe Nicolas. L’alimentation, qu’est-ce que c’est ? Quelle alimentation veut-on dans les Vosges ? En France ? Est-ce une priorité ? Le sujet est évidemment au centre des échanges et les prix qui bloquent depuis qu’ils ne couvrent plus le coût de production.
Juste répartir la valeur ajoutée !
“Les acteurs de la l’agroalimentaire doivent utiliser leurs parlementaires pour faire remonter les préoccupations du terrain aux ministères“, déclare Jean-Jacques Gaultier. C’était bien le sens de la démarche des JA ! Mais les problèmes sont connus, ce sont les solutions qui n’avancent pas ! “Arrêtez de dire qu’il faut créer de la valeur ajoutée, il faut juste la répartir ! Sur un panier de courses alimentaires de 100€, seulement 7€ reviennent aux producteurs ! On ne demande que 3 % de plus ».
Une volonté politique
Les JA ont également parlé communication ou “manger français”, un choix qui doit clairement être porté par une volonté politique. Les mots ne suffisent plus. Ils tempèrent un peu la colère, mais les agriculteurs attendent des actes, une politique qui leur permettent de vivre de leur métier. Messieurs les parlementaires, à vous de jouer !