Saint-Étienne-lès-Remiremont – Démonstrations de l’escadron de gendarmerie mobile
Ce mardi après-midi, l’escadron de gendarmerie mobile faisait une démonstration d’interpellation avec ses équipes cynophiles, de secours avec le peloton de montagne et une présentation du matériel, des protections et des armes d’intervention en présence du préfet.
Formé au départ à une spécialité, les chiens de la gendarmerie deviennent polyvalents. Ils sont formés au Centre de Gramat dans le Lot à détecter les produits stupéfiants, les billets et les armes et munitions.
Recherche de stupéfiants ou d’armes
Les Pelotons de surveillance et d’intervention d’Épinal et de Saint-Dié ont chacun un maître chien. Le gendarme Géraldine Simonin et son chien Jeff ont fait une démonstration de recherche de stupéfiants. Un véhicule suspect est contrôlé. Tous les bagages sont alignés et Jeff passe naseaux à l’affût. Sans hésitation, il s’arrête sur le dernier sac, fourre son nez plus profond et le relève pour appeler sa maîtresse. Vérification faite, il y a bien 100gr de résine de cannabis ! Pour le chien, c’est un jeu et un jeu qu’il a réussi !
Interpellation d’un fugitif agressif
Seconde démonstration, une interpellation avec Enok et son maître chien le gendarme Mélanie Morel. Le suspect s’enfuit à l’approche des gendarmes. Le maître lance le chien à sa poursuite. Il saute et saisit le fugitif et a bien du mal à le lâcher, même quand on le lui demande. Il faudra insister ! Autre démonstration avec une arme, puis un bâton. Enok domine et immobilise l’agresseur. “Ça n’arrive jamais, il n’y a que 2% de morsure par un chien de gendarmerie en France”, rassure le gendarme pourchassé.
Secours en montagne avec le PGM
Après les équipes cynophiles, sauvetage de blessé en “montagne” ! Un jeune homme a fait une chute et présente une fracture de la jambe. Une équipe du PGM arrive en reconnaissance pour évaluer la situation, faire un premier diagnostic et demander le matériel adapté. Les renforts arrivent ensuite avec la civière et le sac de premiers soins. Le blessé est médicalisé, sa jambe immobilisée dans une attelle.
En duo avec les pompiers
Il est alors soulevé par 3 hommes sans que sa colonne ne bouge. C’est le chef de groupe qui dirige la manoeuvre et la civière est glissée sous lui. Il est sanglé dans la civière. Le terrain étant peu accidenté, une roue est glissée sous la civière et la descente peut commencer. L’hélitreuillage a dû être abandonné à cause des conditions météo. Ordinairement, le PGM intervient en duo avec les sapeurs pompiers spécialisés en montagne.
Les armes et protections
Le Peloton de gendarmerie de Montagne compte 11 personnes dont 8 officiers spécialistes. Il est commandé par l’adjudant chef Patrick Pulcher. Sous le hangar, sont exposés les matériels d’intervention, un quad chenillé, baudriers, longes et mousquetons de sécurité, un véhicule équipé et tout l’armada de défense des gendarmes mobiles, qui s’est étoffé depuis les attentats et Sentinelle !