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Papeterie de Docelles – Une pièce, un combat, un débat … et l’espoir d’une jurisprudence !

Les anciens UPM ne baissent pas les bras. Ils ouvrent le débat le 15 novembre à 20h30 à la salle multi-activités avec un spectacle de théâtre de la troupe des Fralib, qui parle des 1336 jours de combat du Thé éléphant face à Unilever. Une autre manière d’ouvrir le débat et de remotiver la papeterie de Docelles dans son combat.

A Gémenos, près de Marseille,  Fralib, qui fabriquait thés et infusions, a failli fermer quand son propriétaire, Unilever, a voulu délocaliser la production à Bruxelles et en Pologne. Les salariés se sont battus et, après presque 4 ans de combat, la coopérative qu’ils ont créée va pouvoir reprendre l’activité avec l’aide d’Unilever, qui verse près de 20 millions d’euros. Ils en ont fait une pièce de théâtre qu’ils présenteront le 15 novembre. Une pièce détente pour un sujet grave.

Un combat symbolique

On ne veut pas pleurer, assure Denis Scnabel, secrétaire UDCGT. On va y arriver“. Pour Docelles, le combat dure depuis janvier 2013. “Il faut faire savoir que des entreprises peuvent reprendre leur activité.  Nous sommes fiers de recevoir les collègues de Fralib. C’est un combat symbolique dont ils témoignent et ça redonnera un coup de fouet à Docelles”.

Contre l’avis des syndicats

La mairie de Docelles soutient cette venue. “Elle a tout fait pour que ça puisse s’organiser“, confirme Nicolas Prévot, délégué CFE-CGC et porteur du projet de SCOP, qui dénonce le mauvais coup porté par le préfet Gilbert Payet qui a signé le 28 octobre avec UPM, mais contre l’avis des syndicats, une convention de revitalisation.

Que UPM s’engage à ne pas démanteler l’outil de travail

UPM s’est engagé à verser 2M€, dépassant son obligation légale. Mais pour les syndicats et les ex-salariés, c’est de la poudre aux yeux. Une façon d’acheter les pouvoirs publiques. Ils voulaient que le Groupe UPM Kymmène s’engage par écrit à entretenir l’outil de travail et à ne pas le démanteler. “UPM a fait une promesse orale, mais comment voulez-vous qu’on se fie à cet engagement après que le Groupe ait bafoué ses propres engagements pris devant témoins et par écrit ? “.

Un coup d’épée dans l’eau

Le préfet a fait appel à BPI Group pour trouver un repreneur, mais pour les ex-salariés, c’est un coup d’épée dans l’eau puisque UPM ne veut pas vendre et que le groupe mettra des bâtons dans les roues de toute tentative de reprise. Ils avan,cent pour preuve que l’usine de Stracel à Strasbourg a été vendue 5M€, pourquoi UPM exige-t-il 10M€ pour Docelles ? Et pourquoi le groupe refuse-t-il une expertise ?

UPM refuse toute négociation

UPM avait accepté une rencontre avec le point de contact de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques ), qui avait accepté de faire la médiation. Mais UPM a seulement justifié sa position et refusé la négociation.

Le combat passe par la voie judiciaire

“Aujourd’hui, défendre l’usine de Docelles passe par la voie judiciaire. On attendait beaucoup de la loi Florange, mais elle a été vidée de sa substance, argumente Denis Schnabel, et comme le tribunal de commerce a renvoyé l’affaire sur les Prud’hommes, tous nos espoirs sont sur ce jugement ! Ça va être long !”

Une jurisprudence changerait tout !

Mais une jurisprudence en notre faveur, irait dans le sens de l’apaisement social, renchérit Nicolas Prévot. Ce serait simplement exiger que les dirigeants ne tiennent plus de propos mensongers pour tromper les représentants du personnel et qu’ils respectent leurs engagements. C’est tout ce qu’on demande”.

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