Surirradiés – L’erreur humaine des praticiens se confirme

Vendredi, le professeur Pierre Bey, expert en radiothérapie et Jean-Claude Rosenwald, expert physicien, ont tous 2 démontré que cette catastrophe citée comme le plus grave accident de radiothérapie du monde, provient “d’un problème d’erreur humaine”, que le manque de suivi n’a pas permis de rattraper. Une erreur qui a transformé la vie de 450 patients surirradiés en un cauchemar.

Les 2 experts ont pointé une mauvaise utilisation de logiciel, pour le calcul des doses, qui aurait dû être mis en évidence par le suivi des patients. Mais ce suivi n’existe pas ! Difficile de comprendre cette omission qui aurait dû être systématique. “La radiothérapie est un traitement à haut risque“, ont répété les experts.

Un simple progrès, pas une révolution

Et d’autant plus que c’était un nouveau procédé qui comme tout nouveau système, demande d’adapter son utilisation. À la décharge des praticiens, “le matériel présentait un risque de confusion“. “Il a été affirmé par ces experts que cette technique était un simple progrès, pas une révolution, synthétise Gérardd Weltzer, avocat des parties civiles, à condition de former les gens.  C’était un procédé qui amenait plus de confort, mais il n’y avait aucune urgence à l’installer”.

Falsification

Autre élément avancé et prouvé, la falsification du dossier de M. Bazin, décédé dans des conditions tragiques”, rapporte encore l’avocat des parties civiles.

Erreur technique et de compétence professionnelle

Une journée de procès qui confirment ce qui avait été avancé les jours précédents. L’erreur humaine se confirme sur 2 points, technique pour les mauvais calculs et l’oubli de la prise en compte du matching ( réglages avant radiothérapie) dont le radiothérapeute a abusé, et humaine avec une déficience de compétence professionnelle en ne mettant pas en place le suivi lié à un traitement de radiothérapie.

http://www.actu88.fr/surirradies-2e-jour-premiers-temoignages-et-deja-un-cumul-accablant/

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